Dans six mois, les travaux de réhabilitation du môle Hamassiré Ndoure (ex-môle 3) du Port autonome de Dakar vont démarrer grâce à un financement du gouvernement japonais à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica).
Le député et président du groupe d’amitié Japon-Afrique au sein du Parlement nippon, Mihara Asahiko, a profité de son séjour au Sénégal dans le cadre du Sommet africain sur la paix pour visiter, hier, le môle Hamassiré Ndoure (ex-môle 3) du Port autonome de Dakar (Pad) qui sera réhabilité par son pays à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica).
A l’occasion, le commandant Amine Tamba, directeur technique du Pad, a annoncé que les travaux de réhabilitation du Môle 3 vont se dérouler en trois phases. Il s’agit de l’approfondissement du mur du quai qui va passer de 10 à 12 mètres, de la réhabilitation de la totalité des terres pleines du Môle 3 (environ 3 hectares) ainsi que le hangar des Entrepôts maliens du Sénégal et du bloc sanitaire.
D’un coût de 4 milliards de Yen, soit 18 milliards de FCfa, ce projet, selon le président du Conseil d’administration du Port autonome de Dakar, Amadou Kâ, « va permettre d’améliorer considérablement les conditions d’exploitation pour les hommes et les engins en charge du transit des marchandises mais aussi les navires cargo de plus fort tirant d’eau ».
Cette infrastructure constitue, selon lui, un levier stratégique pour le maintien du leadership du Pad sur le transit des marchandises maliennes qui font l’objet d’une rude concurrence entre les ports de la sous-région. « La réhabilitation de cette infrastructure portuaire va fouetter les échanges sénégalo-maliens », a-t-il insisté, rappelant l’intérêt et les attentes des partenaires maliens notamment les Entrepôts maliens du Sénégal (Ems) pour ce projet.
Mihara Asahiko a souligné que son pays est prêt à accompagner notre pays dans la réalisation du Plan Sénégal émergent notamment dans le domaine sanitaire.
Sur le choix du Pad et du môle 3, il a rappelé que le port est le point de départ pour le développement économique du Sénégal.
Le démarrage des travaux est prévu en août 2018 et l’infrastructure sera livrée en décembre 2020.
source : Le Soleil