L’assistant intelligent Google Assistant saura parler une trentaine de langues différentes, dont l’hindi ou le norvégien, d’ici la fin de l’année, a annoncé le groupe vendredi, illustration de sa lutte acharnée contre le leader du marché Amazon.
Cette annonce illustre la volonté de Google de donner un coup d’accélérateur à son assistant et à ses avancées en matière d’intelligence artificielle, en particulier pour lutter contre l’Alexa d’Amazon. D’autres géants tech, comme Microsoft, Apple ou Samsung, proposent aussi des assistants virtuels.
Ces assistants à commande vocale représentent un enjeu très important pour ces firmes car ils constituent une vitrine en matière d’intelligence artificielle, et leur présence dans de nombreux objets (smartphones, enceintes connectées, voitures…) permet de rentrer dans le quotidien des consommateurs et de créer autour d’eux un « écosystème ».
En particulier, les enceintes connectées -en plein boom aux Etats-Unis- sont censées fonctionner comme la tour de contrôle de la maison connectée. En lançant Alexa dans son haut-parleur Echo dès 2014, Amazon a pris une longueur d’avance.
Apple a à l’inverse pris du retard et vient seulement de lancer son enceinte HomePod, activée à la voix grâce à l’assistant Siri.