Les tendances Marketing digital 2020 à ne pas rater, ont été exposées mercredi dernier, à travers Jumia Advertising, nouveau service de Jumia Sénégal. Ladite rencontre a enregistré la présence de nombreux professionnels évoluant dans les entreprises et startups. Notamment, les agents de communication et responsables marketing.
A travers une formule conviviale et collaborative, il a été exposé l’intérêt pour leurs boîtes de mettre en place des campagnes digitales. L’idée est d’intéresser, de les initier sur une communication numérique plus intelligente et efficace, selon les évolutions qui se dessinent constamment sur le fil.
Les mutations développées dans les différents exposés ont retenu l’attention des représentants des structures invitées. A travers des diapositives dynamiques, ils ont pu constater qu’Internet est, à ce jour, la principale source d’information et de divertissement du Sénégal.
Les vidéos et les programmes télévisés sont majoritairement suivis à la demande dans le pays. La vidéo est, en ce moment, le format le plus prisé et le plus consommé. Toutefois, faudrait-il optimaliser, réduire le format et la durée, et jouer sur la concision. Emmanuel Bocquet, ayant animé une partie, a démontré que l’application WhatsApp se redessine, donne à redéfinir ses usages et devient plus qu’une messagerie instantanée.
Ainsi, l’expert en communication digitale a dit que ce réseau est même prisé par les communautés rurales, tandis que Snapchat reste urbain. Twitter est toujours sous-utilisé et reste encore plus « l’affaire » des anglophones. Facebook est quasiment utilisé par tous les connectés du pays, qui sont estimés à 25 % de sa population (avec une hausse de 43 % par année), et dont les femmes en constituent 33 %. Et, 50 % de ces internautes sont concentrés à Dakar, une fourchette, dont la moitié est compris d’individus, âgés de 18 à 28 ans. Emmanuel Bocquet, animant une projection intitulée, « Digital au Sénégal : Une approche quantitative », développait le sujet, « Où les entreprises qui veulent de la visibilité doivent mettre les pieds, et comment ? ».
Sous ce registre, il a noté que les structures ne faisaient plus focus sur le « Like », car ayant constaté que ce n’est pas un bon indicateur pour définir la réussite de la campagne de communication digitale. Il a préconisé le Cpc (Coût par clic) et le sondage sur les réseaux ciblés par une diversification du produit pour se convaincre du meilleur format à définir.
Myriam Kitar, la directrice du développement de Jumia Advertising, a suggéré de bien penser à polir l’image sur le réseau LinkedIn (où on note par ailleurs une petite majorité de femmes). Elle a aussi conseillé de créer l’engagement des micro-influenceurs (utilisateurs suivis par 10 à 100 mille internautes) pour mieux booster le produit.