Samedi à La Hague, aux Pays-Bas, un humain a été enterré dans un « cercueil vivant ». Une première mondiale.
Créé aux Pays-Bas par la compagnie Loop of Life, un cercueil composé de champignons et de racines de plantes a été utilisé pour enterrer un défunt, pour la première fois de l’histoire, samedi à La Hague, rapporte Cnews.
Baptisé « Cocon vivant », ce cercueil « nouvelle génération » permet aux cadavres de se décomposer plus rapidement : entre 2 à 3 trois ans, contre une dizaine d’années pour un cercueil « classique ».
Le mycélium, qui est la partie des champignons présente sous la terre, est l’élément clé de ce cercueil : il permet de transformer n’importe quel type de déchet organique, dont le corps humain, en nutriments utiles à la nature, permettant ainsi la décontamination des sols pollués.
Pour l’instant, 10 cercueils « vivants » ont été fabriqués
Se faire enterrer dans ce cercueil « vivant » peut donc contribuer à rendre les sols plus fertiles et à fournir des nutriments aux plantes et autres végétaux. « Actuellement, nous vivons en prenant constamment des choses à la Nature, a fait remarquer l’inventeur de ce concept Bob Hendrikx à la presse néerlandaise. Avec cette invention, nous espérons rendre notre relation avec la Nature plus équilibrée en lui donnant quelque chose en retour ».
Pour l’instant, 10 cercueils « vivants » ont été fabriqués. « Comme nous travaillons avec du matériau vivant, chaque cercueil est différent », a expliqué Hendrikx.