« LES FRANÇAIS SONT TAPÉS »
Au cours d’un entretien accordé au « Point », Gérard Depardieu a une nouvelle fois étrillé le gouvernement français qu’il accuse d’avoir raconté « un paquet d’âneries » au sujet du coronavirus.
Gérard Depardieu, qui a récemment lâché un scoop sur Emmanuel Macron, persiste et signe. L’acteur qui publie ce jeudi 8 octobre son ouvrage « Ailleurs » (Le Cherche-Midi) dans lequel il dit tout le bien qu’il pense de la France assume le fond de sa pensée lors d’un entretien accordé au Point. L’un des sujets abordés par l’acteur dans son livre est le confinement. « Si je reste en moi confiné, je suis comme une plante qui fane et qui meurt », peut-on notamment lire dans cet ouvrage qu’il a écrit avant le confinement.
Une gestion de crise par le gouvernement qu’il critique : « La France était déjà confinée, mais elle ne le savait pas. La sauvagerie du confinement, c’est que les politiques ne savent pas où ils sont ni ce qu’est ce putain de Covid. Il y a eu un paquet d’âneries de dites depuis mars », affirme-t-il, toujours aussi rebelle, avant d’ajouter : « J’ai toujours détesté les politiques, car je déteste que l’on s’occupe de moi ». Et là, « on nous prend pour des enfants », regrette-t-il.
« Les Français sont coupés de leur Histoire »
Pour autant, Gérard Depardieu, arrêté fin août en état d’ébriété au volant de son scooter, affirme respecter « certains gestes » même s’il affirme ne pas avoir peur de la maladie. Ce qui lui fait le plus peur ? Les idées politiques de certains français. « Quand je vois que les Français seraient favorables au rétablissement de la peine de mort ! Ils sont tapés », affirme-t-il, avant d’enfoncer encore plus le clou : « Les Français sont coupés de leur Histoire. Ils tournent en rond. » Une façon pour le monstre sacré du cinéma français de répondre à Vincent Lindon qui condamnait sa façon de « déchiqueter un peu tout le monde ».
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