UN COUPLE SOUDÉ
D’après les révélations du Figaro, mises en ligne ce lundi 21 décembre, l’ancien candidat à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, a pu compter sur le soutien de sa femme, Julia Minkowski, dans l’affaire de la sextape.
Le jour de la Saint-Valentin, le 14 février dernier, Benjamin Griveaux a manqué de vivre deux ruptures. La première, avec la politique. En course à la mairie de Paris, l’homme politique de 42 ans a retiré sa candidature après la diffusion d’une vidéo à caractère sexuel, dont il était l’auteur. La deuxième, avec son épouse Julia Minkowski. Humiliée par l’affaire de la sextape, l’avocate spécialisée en droit pénal aurait pu divorcer. Mais elle a préféré l’aider, comme le révèlent nos confrères du Figaro, ce lundi 21 décembre. Pour le couple, le confinement tombait à point nommé.
En Bourgogne, Benjamin Griveaux a alors profité de cette crise sanitaire pour se reconstruire et réparer les pots cassés. “Il s’est recentré sur sa famille, ses enfants, son mariage”, a affirmé un proche. Julia Minkowski, qui “a été un vrai roc à ses côtés”, ne l’a pas laissé affronter ce cataclysme seul. Sa présence a alors fait cogiter l’ancien proche d’Emmanuel Macron. “Il a réfléchi à ce qui lui était arrivé et ce qu’il voulait faire après”, a ajouté la source, sans en révéler davantage. “Cette histoire est tragique, ça a été très dur”, a affirmé un autre soutien. Si l’ancien candidat à la mairie de Paris a vécu le plus dur, l’avenir reste compromis.
Dix mois après le scandale, Benjamin Griveaux n’aurait toujours pas digéré. Interrogé par Le Parisien, ce dimanche 13 décembre, l’intéressé préférait faire profil bas. “Je ne m’exprime pas. Ce n’est pas le moment pour moi”, a-t-il assuré. Pourtant, le monde de la politique ne lui a pas fermé ses portes. À l’abri des regards, le quadragénaire se chargerait d’une mission non rémunérée sur “les moyens d’assurer aux jeunes une meilleure alimentation accessible à tous”, confiée par Jean Castex. Mais Benjamin Griveaux, mobilisé dans l’ombre, ne voudrait plus manger de ce pain-là. Éric Azière, élu UDI du XIVe arrondissement de Paris, a rapporté à nos confrères “qu’il allait quitter la politique”. Un projet confirmé par une interlocutrice du député : “Il devrait prendre un poste dans le privé l’an prochain.”
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Gorassini / Perusseau / Bestimage