La Conférence des ministres de l’Education des Etats et gouvernements de la francophonie (Confemen) a lancé son rapport international PASEC 2019. La cérémonie officielle et la conférence de lancement se sont tenues en présentiel et à distanciel, ce lundi 21 décembre 2020, à Dakar.
Elle a été présidée par le Chef de l’Etat, Macky Sall, Parrain des 60 ans de la Confemen. Elle a noté la présence, notamment du Secrétaire général de la Confemen, Professeur Abdel Rahamane Baba-Moussa, du ministre de l’Education nationale du Sénégal, Mamadou Talla, du directeur régional de l’Unesco pour l’Afrique de l’Ouest, Dimitri Sanga, du directeur de l’Agence française de développement (AFD), Alexandre Pointier, entre autres.
Selon le Secrétaire général de la Confemen, les évaluations internationales du PASEC permettent à la Confemen de «contribuer aux débats internationaux et nationaux pour une éducation de qualité pour tous. Et cette deuxième évaluation internationale du PASEC, a vu la participation de 14 pays, à savoir : le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, le Madagascar, le Niger, la République démocratique du Congo (Rdc), le Sénégal, le Tchad, et enfin, le Togo. Et les données ont été collectées auprès des élèves. Il signale que la première évaluation menée en 2014 a concerné, quant à elle, 10 pays.
Professeur Abdel Rahamane Baba-Moussa renseigne que les évaluations du PASEC permettent à la Confemen de «répondre à une de ses missions qui est d’informer ses membres sur l’évolution des systèmes éducatifs et les réformes en cours». Pour lui, en mettant en place ce Programme dès 1991, les ministres de l’Education avaient déjà compris que «la disponibilité des données sur les acquis scolaires fait partie des défis importants à relever pour un meilleur pilotage des systèmes éducatifs et pour réaliser l’objectif d’une éducation inclusive et de qualité».
«Rendre compte de la situation des systèmes éducatifs et de leurs performances»
Dans le contexte de l’Objectif de développement durable (Odd), il ajoute que cette vision a été renforcée à travers la mise en place des évolutions internationales du PASEC dont les données permettent de «rendre compte de la situation des systèmes éducatifs et de leurs performances», particulièrement dans le domaine des apprentissages des élèves et le contexte d’apprentissage.
Le PASEC 2019 met l’accent sur les «connaissances et compétences» des élèves au primaire
En effet, le rapport international PASEC 2019 met l’accent sur les «connaissances et compétences» des élèves au primaire et présente des données sur l’équité des systèmes éducatifs, les caractéristiques et l’environnement scolaire. Il aborde aussi la question enseignante et des pistes de réflexion pour les politiques éducatives.
Le Secrétaire général de la Confemen a, par ailleurs, fait savoir qu’un rapport national PASEC 2019 sera produit pour chacun de ces 14 pays qui ont participé à l’évaluation et la restitution interviendra en 2021, tout comme la série des webinaires thématiques.
Une méthodologie qui répond aux standards internationaux d’évaluation
La méthodologie des évolutions internationales PASEC repose sur la comparaison des performances des systèmes éducatifs.
Le PASEC est un outil d’appui au pilotage des systèmes éducatifs des Etats et gouvernements membres de la Confemen en vue de «l’amélioration de la qualité de l’éducation». A ce titre, ce lancement du rapport PASEC 2019 a permis à la Confemen de présenter officiellement les résultats aux acteurs et partenaires de l’éducation au niveau international et de partager avec la communauté éducative les messages clés et les pistes de réflexion.
Il lui a permis également de recueillir des contributions sur les stratégies d’amélioration des acquis scolaires dans les pays francophones en général et dans les pays d’Afrique subsaharienne en particulier.
source:seneweb