Covid : la campagne de vaccination française « pourrait bien sonner le début de la fin de l’épidémie », selon Antoine Flahault

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L'essai clinique de Pfizer et BioNTech est le premier à communiquer des résultats aussi positifs de phase 3. © Dado Ruvic, Reuters
L’essai clinique de Pfizer et BioNTech est le premier à communiquer des résultats aussi positifs de phase 3. © Dado Ruvic, Reuters

La campagne de vaccination française "pourrait bien sonner le début de la fin de l'épidémie", selon Antoine Flahault
La campagne de vaccination française « pourrait bien sonner le début de la fin de l’épidémie », selon Antoine Flahault © AFP
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Invité d’Europe Soir Week-end à la veille du lancement symbolique de la campagne de vaccination française contre le coronavirus, Antoine Flahault estime que ce premier pas pourrait bien « sonner le début de la fin de l’épidémie ». Le directeur de l’Institut de santé globale à la faculté de médecine de l’université de Genève prévient toutefois qu’on ne peut pas « attendre des miracles de la vaccination »  

INTERVIEWLe début de la fin ? À moins de 24 heures du lancement symbolique de la campagne de vaccination en France dans deux établissements, les Ehpad sont prêts à vacciner leurs résidents, prioritaires pour recevoir le remède de Pfizer/BioNTech contre le coronavirus. Dès la semaine prochaine, le vaccin sera déployé dans une vingtaine d’établissements pour personnes âgées la semaine prochaine, ont indiqué samedi des sources gouvernementales. Un premier pas qui pourrait bien « sonner le début de la fin de l’épidémie », selon Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale à la faculté de médecine de l’université de Genève.

« On peut penser que l’on arrivera à vacciner ces 20% de la population les plus vulnérables »

« Si on ne peut pas attendre des miracles de la vaccination, puisqu’on ne peut pas vacciner toute l’Europe en 15 jours », pointe Antoine Flahault, le chercheur se veut tout de même optimiste. « Quand on voit des pays comme Israël, le Royaume-Uni ou encore les États-Unis [qui ont tous déjà lancé une campagne de vaccination, ndlr] on peut penser que l’on arrivera à vacciner ces 20% de la population les plus vulnérables. » D’autant que c’est cette population qui paye « le plus lourd tribut à cette pandémie sur le plan sanitaire », rappelle-t-il. « Ce sont eux qui font que les hôpitaux risquent d’être submergés à chaque vague. Et si le vaccin change cela, ce sera déjà un pas très important » vers la fin de l’épidémie.

Le vaccin n’empêchera pas une éventuelle troisième vague

Pour autant, le directeur ne se berce pas d’illusions et affirme que le vaccin n’empêchera pas une troisième vague si elle doit déferler. « Mais il n’y a pas de fatalité : il est possible que toutes les mesures prisent jusqu’à présent suffisent pour passer l’hiver. » Et si ce n’est pas le cas, le vaccin ne sera pas inutile pour autant, car il « peut éviter des conséquences dramatiques du coronavirus, notamment sur les personnes les plus fragiles ».

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