La demande, maintes fois exprimée par le secteur privé national, vient de trouver une oreille attentive auprès du ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération. Mieux, rapporte le quotidien national Le Soleil, Amadou Hott signale qu’il est même possible d’aller plus loin que le taux d’actionnariat des nationaux qui est, désormais, fixé au moins à 34%.
« Sur l’actionnariat, on convergera vers la minorité de blocage. Là, c’est la partie sénégalaise, le secteur privé. Le fonds commun de placements à risque, ce sont aussi les entités publiques. Ce consortium doit avoir au minimum 34%. Après, il reste à définir les délais d’exécution. Encore une fois, c’est un minimum. Dans notre appel d’offres, rien ne nous empêche d’aller à 45, 50 ou 60% selon les projets », a déclaré Amadou Hott.
Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération a tenu une séance de travail, le 21 janvier, avec le directeur général de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) et les acteurs du secteur privé, sur la réforme de la commande publique. Le projet de loi sur le Partenariat Public-Privé (PPP) est à l’Assemblée nationale depuis le 31 décembre dernier, après son adoption en Conseil des ministres tenu le 23 du même mois.