Des neurobiologistes américains ont découvert que le paracétamol pouvait atténuer les sentiments d’abandon liés au ghosting.
Dans son enquête « Nos coeurs sauvages – Enquête sur le vertige du choix amoureux », la journaliste France Ortelli parle d’une des dérives les plus connues du dating : le ghosting. Cette technique consistant à ne plus donner de nouvelles à son ou ses interlocuteurs du jour au lendemain s’applique à tous les domaines mais laisse surtout beaucoup de coeurs brisés derrière elle.
Si la tendance est à la banalisation de cette pratique, le ghosting n’en fait pas moins des dégâts. Et n’en déplaise aux plus coriaces, cela s’explique neurologiquement. Comme le démontre France Ortelli dans son enquête, notre cerveau serait doté d’un système de « surveillance sociale », une sorte de manuel, qui nous expliquerait comment réagir en fonction de situations diverses. Le problème avec le ghosting, c’est que cela empêche ce système de surveillance d’agir. « Vous ne savez donc pas comment réagir à l’autre, vous ne pouvez pas « clôturer » intellectuellement la relation ». Si en plus, la personne ghostée souffre de ce que l’on appelle le « syndrome de l’abandon », la brutalité de cette rupture peut donner lieu à de vraies peines.
Du Doliprane contre le ghosting
France Ortelli, qui a enquêté sur le ghosting et ses tentacules, avance une solution : le Doliprane. « Selon plusieurs neurobiologistes américains, le paracétamol réduirait les réponses neuronales associées à la douleur de rejet social dans les relations amoureuses, ou même amicales. En prendre inhiberait le signal indiquant au cerveau que quelque chose ne va pas » écrit-elle.