MEÏSSA MATY NDIAYE CHANTE SA FEMME DANS UN LIVRE-HOMMAGE

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L’écrivain Meissa Maty Ndiaye rend hommage à son épouse dans un livre composé d’un long poème de 19 pages, dédié à celle qui partage sa vie depuis une quarantaine d’années, suivi d’une seconde partie rassemblant une série de conseils aux enfants pour leur bonne éducation et leur plein épanouissement.

MEÏSSA MATY NDIAYE CHANTE SA FEMME DANS UN LIVRE-HOMMAGE
MEÏSSA MATY NDIAYE CHANTE SA FEMME DANS UN LIVRE-HOMMAGE
« Seen Caali suivi de Yekkal Leen Ndaw Ni » (Editions Salamata), le livre en langue wolof, sera disponible « dans les prochains jours », a annoncé l’écrivain dans un entretien avec l’APS.
L’annonce de sa sortie coïncide avec la commémoration de la Journée internationale des droits de la femme, une manière d’honorer les femmes et de mettre en exergue leur importance au sein de la famille, selon l’écrivain.
Le livre se veut « un témoignage pour la postérité », explique M. Ndiaye, qui ne tarit pas d’éloges pour son épouse dont il loue les « qualités morales, humaines, intellectuelles et sociales ».
Il dit considérer cette œuvre « comme un chant » à celle qui « unit tous les cœurs autour d’elle », le gratifie de sa confiance et fait preuve, selon lui, d’un sens élevé du sacrifice.
L’écrivain ne se lasse pas de chanter la « bonté de cœur » de son épouse, « sa droiture, sa générosité », insiste sur ses qualités de « rassembleuse » et de « mère protectrice », vis-à-vis des enfants et « des autres femmes dans le milieu dans lequel elle baigne ».
Il est suivi d’une partie destinée aux enfants, l’écrivain faisant valoir qu’une mère « ne peut aller sans ses enfants », une partie consistant également en des poèmes construits sous la forme de conseils pour les enfants.
Il y est demandé aux enfants d’écouter leurs parents et professeurs, de savoir utiliser leur temps « pour le travail et non pas être l’esclave de la télévision ».
Cette partie du livre offre différentes personnalités en exemple, « comme des militants de toutes les causes justes », mais aussi des personnalités spirituelles telles que « Mame Abdou, Mame Bamba ou Marie ».
Les enfants sont également appelés par l’auteur « à respecter les animaux, les malades mentaux, les anciens, à bannir les gros mots et à utiliser leurs langues nationales tout en s’ouvrant au monde ».
L’auteur, citant Léopold Sédar Senghor, explique que sa poésie s’adresse aux enfants, « à cet âge magique, où la vie baigne dans la beauté de l’innocence », avec l’ambition « d’éduquer au sens premier du mot, c’est-à-dire former l’enfant en le faisant adhérer aux valeurs les plus nobles que puisse véhiculer la culture à travers chants, comptines, fables et contes ».

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