MBOUR 4. Encore du laxisme !
Des populations s’installent anarchiquement et l’État laisse faire pendant des années pour un jour se lever et tout raser avec le passage des bulldozers sous le regard à la fois triste et complaisant des forces de l’ordre.
Pourquoi ne pas arrêter les constructions au départ si on sait que ces zones ne sont pas destinées à des habitations. Des gens s’installent sur ces sites sans des permis de construire donc pas de passage au cadastre et à la mairie et certainement sans aucun plan certifié par un architecte. Il ne s’agit pas, par la suite, de servir des sommations après que les habitants se soient durablement implantés mais plutôt de ne par permettre les premières constructions et dès les fondements pour que nul n’en ignore. Ce « ma tey » se passe partout comme ça à l’exemple des marchands et autres mendiants qui occupent les nouvelles infrastructures routières et les passerelles. Ce serait bien que l’État, de manière générale et ses centres de décisions locales et décentralisés (préfectures et mairies) arrêtent de procastiner. Après, on fera toujours dans les émotions, les uns avec le ton martial et les autres avec un trémolo dans la voix. Et au peuple de juger.
CE N’EST PAS NORMAL.
Pour faire dans la digression, revenons sur le « théâtre, ce soir » quand un magistrat et un avocat, directeurs entrant et sortant se donnent en spectacle sur le prétoire de la route de Ouakam, il ne manquait que le greffier et pendant ce temps, les spectateurs se prennent un nœud au cerveau en se disant que Dakar Dem na mba dana Dikk ?
XULI BEUT .