Et si vous intercaliez un musée entre deux terrasses ? Profitez de vos vacances en France pour renouer avec la culture et découvrez les meilleures expositions de l’été à Paris et en province. Pensez-bien à venir masqué et surtout à réserver votre créneau horaire à l’avance !
Les expositions à ne pas manquer cet été 2021 à Paris
Bourse de commerce, Collection Pinault
Expositions jusqu’au 31 décembre
Un nouveau musée à Paris ? C’est tellement rare qu’il faut s’en réjouir. Et ce n’est pas une exposition qu’il faut y découvrir mais tout un bâtiment, où la tradition rejoint la modernité avec le regard de l’architecte japonais Tadao Ando, et où plus de 10.000 œuvres de près de 350 artistes, collectées par François Pinault, sont superbement mises en valeur. « À la faveur de l’ouverture d’un nouveau lieu de présentation de ma collection à la Bourse de Commerce, au cœur de Paris, une nouvelle étape est franchie dans la mise en œuvre de mon projet culturel : partager ma passion pour l’art de mon temps avec le plus grand nombre. », a déclaré François Pinault. Au programme : une exposition réunissant les photographes Journiac, Wilson, Levine, Sherma, Prince et Lawler; un ensemble d’oeuvres de David Hammons ou encore les sculptures de Bertrand Lavier.
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Les Olmèques et les cultures du golfe du Mexique
Musée du Quai Branly, jusqu’au 3 octobre
Connaissez-vous les Olmèques ? Cette civilisation précolombienne méconnue est mise à l’honneur dans cette exposition du Musée du Quai Branly. Les Olmèques, dont le nom provient du mot Olmán, signifiant « pays du caoutchouc », ont brillé de 1600 av. è.c. jusqu’à 100 ap. è.c, de par leur influence politique, économique, religieuse mais aussi artistique. Petits et grands seront étonnés et subjugués par une histoire riche de plus de trois millénaires, représentée par plus de 300 pièces, qui pour certaines ne sont jamais sorties des collections des musées nationaux mexicains.
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Divas, d’Oum Kalthoum à Dalida
Institut du Monde Arabe, jusqu’au 25 juillet 2021
L’Institut du Monde Arabe consacre une merveilleuse exposition aux divas du monde arabophone. Oum Kalthoum, Warda, Fayrouz, Samia Gamal, Laila Mourad ou encore Dalida, autant de voix et de talents qui ont fait rêver et trembler pendant l’âge d’or de la chanson et du cinéma arabophone, des années 1920 à 1970. A travers des extraits de films, de concerts ou encore des robes de scène, cette exposition propose dans une scénographie impeccable de (re)découvrir les visages de ces chanteuses et actrices qui ont marqué avec force et glamour la culture mais aussi les sociétés du panarabisme.
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Chagall, Modigliani, Soutine… Paris pour école, 1905-1940
Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, 17 juin – 31 octobre
Et si l’appartenance artistique n’était pas liée à un style pictural mais une histoire commune ? Le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme réunit les oeuvres d’artistes juifs de toute l’Europe venus à Paris au début du XXe siècle, parmi eux Marc Chagall, Chaïm Soutine, Amedeo Modigliani, Jules Pascin, Jacques Lipchitz ou encore Chana Orloff. Cette exposition est l’occasion d’explorer les oeuvres d’artistes très différents mais qui sont unis par le dynamisme de la scène artistique parisienne et un message politique fort.
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Elles font l’abstraction
Centre Pompidou, jusqu’au 23 août 2021
Quelle est la place des artistes femmes dans l’abstraction ? C’est la question que se pose le Centre Pompidou dans cette exposition qui réunit plus de 500 oeuvres de 106 artistes du monde entier qui ont pour point commun de n’avoir pas reçu la même considération que leurs collègues masculins et ce malgré leur apport incommensurable à l’histoire de l’art.
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Henri Cartier-Bresson : revoir Paris
Musée Carnavalet, jusqu’au 31 octobre
Après quatre années de travaux de restauration, le Musée Carnavalet, plus ancien musée de la Ville de Paris rouvre ses portes. Pour fêter cette réouverture, le musée de l’Histoire de Paris s’est associé avec la Fondation Henri Cartier-Bresson pour mettre en avant la capitale française sous l’oeil du photographe Henri Cartier-Bresson, qui portrait la ville mais surtout ses habitants. Chacun de ses clichés est un témoignage d’une époque mais immortalise également l’âme d’une ville.
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Dalí, l’énigme sans fin
Atelier des Lumières, jusqu’au 2 janvier 2022
L’Atelier des Lumières vous propose un voyage immersif dans les oeuvres de Salvador Dalí. Déployées et animées sur le sol et les murs jusqu’à 10 mètres de haut, les oeuvres du peintre espagnol sont sublimées et permettent au spectateur d’en discerner les moindres détails. « Dalí, l’énigme sans fin », pendant une quarantaine de minutes, révèle les miroirs de la pensée du peintre dans une atmosphère presque hypnotique. L’ensemble de l’exposition numérique est rythmé par les musiques de Pink Floyd.
Le billet de l’exposition vus permet d’assister à un programme de 10 min intitulé « Gaudí, architecte de l’imaginaire ». Cette exposition immersive rend hommage à ce génie de l’architecture catalan à travers ses bâtiments aujourd’hui classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
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La Casa de Papel, The experience Paris
La Monnaie de Paris, du 24 juillet au 5 septembre
Autre expérience immersive mais cette fois-ci dans l’univers d’une série Netflix. La Casa de Papel : The experience vous propose de réaliser un braquage, le tout en costume, entouré d’acteurs et avec un scénario inédit. Cet escape game à grande échelle ravira certainement les amoureux de la série en quête d’adrénaline.
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Les expositions à ne pas manquer cet été 2021 en Province
Jeff Koons, oeuvres de la collection Pinault
Mucem, Marseille, jusqu’au 18 octobre
Le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée accueille l’artiste contemporain américain Jeff Koons avec 19 oeuvres emblématiques prêtées par la Collection Pinault, mises en relation avec des oeuvres du musée marseillais. Le mélange peut sembler étrange mais l’artiste new-yorkais revisite à sa manière avec ses oeuvres le folklore, la culture pop mais aussi les objets de consommation ordinaires, quoi de plus normal donc pour le MUCEM, référence dans le domaine des arts populaires.
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Pierre Matisse, un marchand d’art à New York
Musée Matisse, Nice, jusqu’au 30 septembre
Le musée Matisse de Nice consacre une exposition au fils du peintre, Pierre Matisse (1900-1989), l’un des marchands d’art les plus importants de son époque. Si Pierre a organisé plus de 300 expositions dont certaines consacrées à son père Henri, il a également mis en lumière des peintres comme Chagall, Dubuffet, Miró ou encore Giacometti. L’exposition retrace l’histoire de cet amoureux de l’art engagé, qui, depuis son fief new-yorkais a fait rayonner l’art européen aux Etats-Unis.
Absolutely Bizarre ! Les drôles d’histoires de l’Ecole de Bristol (1800-1840)
Musée des beaux-arts de Bordeaux, jusqu’au 17 octobre
Le Musée des Beaux-arts de Bordeaux s’est associé avec le musée du Louvre et le Bristol Museum pour raconter la drôle histoire de l’école de Bristol (1800-1840) ville avec laquelle est jumelée Bordeaux. On pourra y découvrir les oeuvres stupéfiantes d’artistes visionnaires comme William West, Samuel Colman ou Francis Danby.
Comme un parfum d’aventure
Musée d’art contemporain de Lyon, jusqu’au 18 juillet
Cette exposition a comme un parfum de confinement. Alors que les déplacements ont été limités par la pandémie, le macLYON revient sur la thématique des déplacements, volontaires ou forcés. L’exposition prend la forme d’une enquête à travers le temps en puisant dans les collections du Musée des Beaux-Arts et du macLYON, tout en plaçant en regard des œuvres empruntées ou créées spécifiquement par des artistes résidant en France, voire dans une géographie proche du macLYON.
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United States of Abstraction. Artistes américains en France, 1946-1964
Musée d’arts de Nantes, jusqu’au 18 juillet
Quelle est l’influence de la France sur les artistes américains après la seconde guerre mondiale ? Alors que New York devient le centre artistique mondial après 1945, le Musée des beaux-arts de Nantes met en avant plus de 400 artistes américains (parmi eux Jean Dubuffet, Mark Tobey, Alexander Calder ou encore Sam Francis) qui ont choisi de quitter les Etats-Unis pour rejoindre une scène parisienne pourtant chamboulée par la guerre.
