Vers les années 1980, il fallait être présent pour mesurer l’état de dégradation de l’environnement dans la région de Dakar. Ce qui avait d’ailleurs nécessité un engagement citoyen très fort pour d’abord rendre propre la ville et ensuite l’embellir par des fresques murales.
Pour ce faire, il fallait faire appel à de jeunes autodidactes à l’utilisation des pinceaux pour représenter des figures emblématiques sur les grandes artères les plus empruntées de la région. Ce fut le lancement d’un nouveau mouvement dénommé le Graffiti.
Présentement, ces artistes ont un impact socio-éducatif fulgurant sur toutes les couches de la société. Leurs graffs sont considérés pour ces derniers comme une arme d’instruction massive. Ce qui justifie d’ailleurs la mission de Amadou Lamine Ngom et Cie. « Le but, c’était que les gens comprennent que le Graffiti est très sensible et apporte aussi une autre démarche qui est de sensibiliser et de conscientiser les populations », dixit le pionnier du Graffiti au Sénégal et de l’Afrique en général, Docta.
Autrement, les confrères de la première femme graffeuse du Sénégal, Zeinixx LFDM, mettent souvent leurs fresques au service de la population. Le quotidien de ces passionnés se résume donc à attirer l’attention des populations et des autorités quand ça traîne politiquement, sanitairement entre autres. Ce qui occasionne dès fois la frustration de la tutelle.
Reportage au sein de ce milieu qui se fait un nom tout seul de jour en jour …