Cet important lot de vaccins offert par les États-Unis, dans le cadre de la coopération bilatérale, devrait permettre au Sénégal d’accélérer la mise en œuvre de sa stratégie vaccinale.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a réceptionné, au nom du chef de l’Etat Macky Sall, 151 200 doses de vaccin Johnson & Johnson. La cérémonie s’est tenue à l’aéroport international Blaise Diagne, sous la présidence de l’ambassadeur des États-Unis Tulinabo Mushingi.
Selon le ministre de la Santé et de l’Action sociale, « ces derniers temps, nous avons senti une tension au niveau des stocks de vaccins. Ce don vient véritablement à son heure. La vaccination est une solution très importante contre la propagation de la pandémie ».
D’ailleurs, à partir du 26 juillet, le ministre annonce l’arrivée d’autres vaccins. Car, l’objectif principal est d’arriver à vacciner 9 millions de Sénégalais, projette-t-il.
Toujours dans la stratégie vaccinale, la cible a été élargie. De ce fait, tout Sénégalais âgé de 18 ans peut être vacciné.
De plus, dans le cadre de l’Union africaine, le Sénégal attend un don de vaccins Johnson & Johnson. Le ministre a rappelé le souhait de positionner le pays comme un hub dans la production vaccinale. Au courant 2022, le Sénégal devrait démarrer sa production de vaccins.
Pour rappel, le vaccin Johnson & Johnson est administré en une seule dose. Et une autre livraison de plus de 300 mille doses est attendue d’ici la fin du mois.
Pour le ministre, il est important de réduire la fracture vaccinale. « Le monde vit une fracture vaccinale qui est inadmissible et les États-Unis viennent de démontrer à la face du monde que le monde est un seul village planétaire. On ne peut pas se protéger quand on laisse l’autre à la portée des virus », a assuré le ministre Diouf Sarr.