Plus rien ne sera comme avant. La mort de Jacob Desvarieux a propagé la tristesse dans le cœur des fans, tout comme dans celui des autres membres du groupe Kassav’. La chanteuse Jocelyne Béroard a évoqué cette tragédie au cours d’un entretien avec Le Parisien dimanche, ce 1er août. Pour elle, l’avenir de la troupe musicale est encore incertain. « Continuer sans Jacob, cela ne va pas être possible », a déclaré Jocelyne Béroard, en citant la perte d’un premier chanteur, Patrick Saint-Éloi, en 2010. « Sans Jacob, est-ce qu’on a le droit d’appeler encore le groupe Kassav’ ? Je ne sais pas, on va y réfléchir. Je crois qu’il est peut-être bon de penser autrement aujourd’hui », a-t-elle ajouté.
Jocelyne Béroard avait rencontré Jacob Desvarieux en 1980, peu de temps après qu’il a co-fondé le groupe Kassav’. Trois ans plus tard, elle le rejoignait en tant que choriste. Très attristée par la mort du chanteur, qu’elle peine encore à réaliser, l’artiste de 66 ans a fait l’éloge de celui-ci dans les colonnes du Parisien dimanche. « Jacob avait cette intelligence de l’harmonie entre tous les instruments. Quand il composait pour le zouk, il ne fallait pas qu’un instrument en gêne un autre », a-t-elle analysé, très admirative de la rigueur de son comparse.
Un décès qui a créé l’émoi
Ce vendredi 30 juillet, Jacob Desvarieux est décédé à l’âge de 65 ans des suites du Covid-19. Le chanteur avait été hospitalisé au début du mois de juillet, après avoir été testé positif au coronavirus. Placé dans le coma, il était une personne fragile dû à ses comorbidités, ça qu’a évoqué Jocelyne Béroard au micro de RTL ce samedi 31 juillet. « Il avait été greffé d’un rein », a déclaré la chanteuse, qui a aussi cité le diabète de Jacob Desvarieux.
À la suite du décès de cette légende du zouk, de nombreuses personnalités lui ont rendu hommage, telles qu’Emmanuel Macron ou encore Teddy Riner. Christiane Taubira a notamment déclaré sur Twitter : « Voilà des dizaines d’années que vous partagez Jacob Desvarieux, sa voix, sa dégaine, son talent, sa joie, ce sourire, cette inclinaison de la tête et même sa salopette des débuts, avec nous ici et sur tous les continents », a écrit l’ancienne députée. Et d’ajouter : « Nous sommes tristes. »