C’est par une grogne généralisée que les commerçants du marché Ocass de Touba se sont rappelé du désastre d’il y a un an. C’était lorsqu’une bonne partie du marché partait en flammes causant plusieurs millions de pertes. Nous étions le 17 novembre 2020.
Ce jour-là, plusieurs centaines de boutiques logés dans 13 centres commerciaux étaient englouties par le feu.
Un an après, rien n’a changé. Le marché connaît la même promiscuité, le même désordre, la même anarchie et la même insécurité.
Profitant d’un point qu’ils ont fait avec la presse, les commerçants n’ont pu s’empêcher de le dire . « Rien n’a été fait! Aucune promesse de réfection n’a été respectée. C’est nous-mêmes commerçants qui avons pris sur nos propres économies pour remettre en selle nos cantines. Personne n’est venu à notre rescousse, sauf les soutiens financiers à l’époque consentis par des bonnes volontés. Ce que nous voulons, c’est un marché sécurisé et ce n’est pas encore le cas », diront Serigne Galass Khouma et Baye Dieng. Ils ne manqueront pas de saluer l’apport considérable du Khalife Général des Mourides en la circonstance…