« On n’a pas aujourd’hui un recensement fiable »
« On n’a pas aujourd’hui un recensement fiable, de la part des autorités du Qatar, qui nous permette d’établir quels décès sont directement liés aux conditions de travail. Et les familles ne reçoivent aucune indemnisation. », a notamment fait savoir Lola Schulmann, d’Amnesty International. L’organisation de Défenses de Droits de l’Homme a également pointé du doigt les traitements auxquels les ouvriers sont soumis. Toujours selon l’organisation, la sécurité ne serait pas respectée sur les chantiers.
Le salaire minimum et la suppression du parrainage qui interdit de changer d’employeur ou de quitter librement le pays sont autant de choses qui sont pointées du doigt. Notons que le Qatar rejette ces différentes accusations qui sont formulées contre lui. Les différents chantiers qui impliquent l’emploi d’ouvriers entrent dans le cadre de l’organisation de la Coupe du monde. Il s’agit de la construction d’aéroport, métro, hôtels, gratte-ciel ainsi que de stades flambant neufs.