L’Association professionnelle des régies publicitaires (Aprp) a tenu, ce jeudi 9 décembre, une conférence de presse. Il était question de revenir sur les opérations de destruction des panneaux publicitaires entreprises par la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos) depuis le 30 novembre.
Cette rencontre a été l’occasion d’évoquer un point qui fait grand bruit et tâche dans la capitale : la pléthore de panneaux publicitaires.
Selon Abdoulaye Thiam, Président de l’Aprp, après 2014, des autorisations en cascade ont été délivrées par les maires à des sociétés spécialisées dans le domaine, entraînant ainsi l’anarchie visuelle constatée dans les artères de Dakar. Cette conjoncture serait la résultante des nombreux changements effectués concernant les autorités habilitées à délivrer les autorisations.
«Par le passé, seuls les gouverneurs avaient ce droit. Puis, lors de l’acte 2, les autorisations sont revenues aux villes. Et en ce qui concerne Dakar, ce sont les préfets qui les parapheraient. Aujourd’hui, nous sommes dans l’acte 3 ; cette responsabilité revient à présent aux maires», déclare Abdoulaye Thiam.
Cette prolifération des panneaux publicitaires profiterait aux mairies, de l’avis du président l’Aprp : «Nous entrons aujourd’hui dans ce que nous appelons le marketing territorial. Chaque territoire doit mettre en valeur son territoire pour promouvoir les compétences transférées, et les mairies ne peuvent pas le faire sans les régies publicitaires.»