Citation du jour : Pr Ibrahima Thioub, ancien Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar « Beaucoup d’entreprises africaines disparaissent avant même d’atteindre la phase de maturité. Cela pour des raisons multiples parmi lesquelles, la mauvaise gouvernance. Je prends en exemple œuvre filmique de Sembene Ousmane : Xala. Un roman dans lequel, l’acteur principal, El Hadj Abdel Kader Beye « avait patiemment construit sa fortune dans le commerce des produits alimentaires et les transactions immobilières. Une fortune qui va disparaître comme un château de carte à travers des dépenses faramineuses dues à son troisième mariage et son impuissance sexuelle. « est une fiction romanesque. Le récit n’en pose pas moins avec un réalisme tout cru les contraintes politiques sociales et culturelles qui font obstacles à l’émergence d’une entreprise africaine performante », que le regard du romancier soulève nombre de questions qui divisent les chercheurs sur les causes de la faiblesse de l’entreprise africaine» comme « l’absence de contrôle sur les institutions (chambre de commerce), inadaptations des centres sociaux culturels (polygamie, dépenses ostentatoires), exclusion des pauvres fruits de l’indépendance entre autres « .