Présidente du « Collectif des Sénégalais de la Diaspora », Sokhna Ngoné Ndoye a été reçue, ce dimanche, par le Khalife Général des Mourides. L’ancienne ministre des Sénégalais de l’Exterieur était venue, dit-elle, présenter le programme « Un migrant- Un euro » et solliciter ses prières.
« Le CSD est présent dans 42 pays dans le monde et nous avons des approches dans 10 autres pays. Nous avons l’ambition de partager la vision du collectif à tous les chefs religieux, khalifes généraux et leur faire prendre part à l’activité que nous allons organiser à New- York au mois de septembre. Avec l’argent, nous allons, tous les 06 mois, choisir une région du Sénégal et mettre une entreprise ou encore ériger des périmètres pour l’agriculture, faire des irrigations ou de l’élevage ».
Sokhna Ngoné Ndoye de signaler aussi que le but du CSD « c’est de permettre aux Sénégalais de vivre à l’aise dans les pays d’accueil, de ne pas connaître une migration désordonnée et d’accompagner les structures de l’État à pouvoir réaliser les politiques et à mieux les organiser. » Elle présentera la structure comme étant « le cordon ombilical entre les institutions, le Sénégalais de la diaspora et les pays d’accueil.
» Interpellée sur les vagues migratoires qui ampute l’Afrique d’une partie de sa jeunesse, l’ancienne ministre trouvera urgent de comprendre que c’est à cause du chômage que ce phénomène subsiste. « Il faut d’abord savoir pourquoi les jeunes Sénégalais partent ? » Elle dénoncera d’une part, pour conclure, le fait qu’il est presque improbable pour un jeune Africain de bénéficier de visas… et d’autre part le fait que la charte pour les droits des travailleurs migrants n’a pas toujours été signée par un seul pays collaborateur… »