Invité de Thierry Dagiral, le député Nupes-La France insoumise du Nord Adrien Quatennens, est revenu sur la répartition des présidences à l’Assemblée nationale. L’occasion pour le coordinateur de La France insoumise, de dénoncer « un accord global entre la majorité, la droite républicaine et l’extrême droite ».
A l’Assemblée nationale, la répartition des postes des présidences des commissions a secoué une partie du monde politique. Deux députés RN, Sébastien Chenu, député du Nord, et Hélène Laporte, députée Lot-et-Garonne, obtiennent la vice-présidence de l’hémicycle. Un séisme pour La France insoumise.
« Mercredi matin, il y a eu une discussion qui s’est faite entre les présidents de groupe à l’Assemblée et la répartition des fonctions qui étaient proposées ne correspondait pas à la répartition des groupes dans l’Assemblée nationale. C’est la raison pour laquelle nous sommes allés au vote. Mais ce qui est absolument inédit, c’est que les deux vice-présidents d’extrême droite ont été élus par le concours des députés de la macronie, qui ont voté pour », s’indigne le député du Nord, qui dénonce « un accord global entre la majorité, la droite républicaine et l’extrême droite ».
« La seule opposition, c’est la Nupes »
« On voit bien que la macronie s’est accordée au Rassemblement national et à la droite républicaine » pour revendiquer les deux tiers de la questure, le secrétariat en charge de l’administration intérieure de l’Assemblée nationale, explique-t-il. « C’est assez inédit », souligne le coordinateur de La France insoumise.
Avant d’ajouter : « Finalement, on voit bien que la seule force d’opposition à l’Assemblée nationale au sens ou ça n’est pas une opposition qu’Emmanuel Macron choisirait, et bien, c’est la nouvelle Union populaire (Nupes), puisqu’il s’agit de lui faire barrage à plusieurs reprises », dans les prochaines années.