Il est nécessaire, pour le Sénégal, d’adopter « une nouvelle politique nationale d’autosuffisance alimentaire durable », selon le ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural.
Moussa Baldé a ainsi soumis aux différents acteurs de la politique agricole sénégalaise un nouveau programme d’un coût de 1 021 milliards sur une période de quatre ans, en vue d’arriver à une autosuffisance et une souveraineté alimentaire durable (Pasad).
Il s’agit, à travers cette nouvelle politique agricole, de construire une agriculture productrice, compétitive, diversifiée, durable et pourvoyeuse d’emplois décents à l’horizon 2025″, a expliqué le ministre de l’Agriculture.
Moussa Baldé s’est exprimé en cours d’un atelier de partage et de validation tenue ce mardi à Diamniadio.
En effet, cette politique d’autosuffisance sera articulée sur le programme de renforcement de la riziculture, le programme de développement de l’horticulture et le programme de développement des céréales sèches.
Le ministre d’ajouter qu’il était nécessaire d’organiser un atelier de validation « pour s’accorder sur la pertinence et la cohérence du contenu de ce document avec les orientations nationales et les enjeux internationaux ».
« Conscients du rôle important qui lui revient dans la mise en œuvre du Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A), nous avons démarré le processus d’élaboration de ce programme depuis mai 2020, avec l’implication et la participation effective de toutes les parties prenantes du développement rural », a expliqué Moussa Baldé.
Le ministère de l’Agriculture et de l’Équipement rural compte, pour ce faire, disposer d’un outil consensuel de pilotage en matière de politique agricole.
Il faut cependant noter que le Pasad en est à sa « version provisoire » avec cette première rencontre et devrait être enrichi et validé par les acteurs pour contribuer à atteindre cet objectif.