La huitième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) se déroule actuellement à Tunis (Tunisie). Ce sommet de deux jours, qui a regroupé une quarantaine d’Etats africains, a connu son épilogue ce dimanche 28 août.
Prenant la parole lors de la cérémonie de clôture, le président Macky Sall, en sa qualité de Président en exercice de l’Union Africaine, a remercié dans un premier temps son hôte et homologue le Président Kais Saied, ainsi que le gouvernement et le peuple tunisien, pour son accueil « chaleureux » tout en soulignant la bonne organisation de la conférence. Par la suite, le chef de l’Etat a salué l’engagement du Japon vieux sur le continent à travers ce sommet vieux de 29 ans.
Les échanges au cours de ces deux jours ont tourné autour de 3 piliers que sont : la paix et la stabilité, une société résiliente et durable, et la transformation de l’Afrique pour une croissance vigoureuse. Des socles qui entreraient en droite ligne dans les priorités de la déclaration de Tunis et le plan d’action de Yokohama.
« Ces priorités portent sur la paix et la sécurité, la transition énergétique juste et équitable, la santé, l’éducation et la formation, l’innovation digitale, l’entreprenariat des jeunes et des femmes, la production agricole et l’industrialisation », liste le Président de la République du Sénégal.
La crise économique qui secoue actuellement le monde et n’épargne pas l’Afrique est selon le chef de l’Etat l’occasion opportun de porter le plaidoyer auprès des pays et institutions partenaires pour la réallocation partielle des DTS et la mise en œuvre effective de l’Initiative du G20 de suspension du service de la dette, afin d’accompagner les efforts de résilience et de relance économique du continent.
« Nous réaliserons nos engagements communs en passant immédiatement à l’action, avec la mobilisation de moyens appropriés, un suivi adéquat et la pleine participation de nos secteurs privés.
Je réitère à ce sujet notre souhait pour la mise en place d’un Fonds d’appui à l’investissement et au financement des start-up en Afrique », conclut-il.
