Rufisque a été découverte par les Portugais au XVème siècle. Baptisée « Rio Fresco », la rivière fraiche, la ville est devenue un important carrefour commercial. Un dynamisme économique qui s’est renforcé avec l’arrivée des Français quatre siècles plus tard. Rufisque devient du coup la capitale économique du Sénégal et principal point de transit de l’arachide à destination de l’Europe grâce à sa gare ferroviaire, ses lignes de chemins de fer urbaines et son port. Un port qui a été d’ailleurs transféré vers les années 30 à Dakar et s’ensuit la mort lente de l’économie de la « ville de l’arachide ». Ce passé florissant de la ville de Mame Coumba Lamb est matérialisé par les anciennes maisons de commerce, les entrepôts et les vestiges portuaires. Aujourd’hui, maires, architectes, historiens, acteurs du tourisme et simples citoyens rufisquois tentent de sauver le « Vieux Rufisque » et plaident pour son classement au Patrimoine mondial de l’Unesco. « Vieux Rufisque » : Un patrimoine en péril. ©Papa Moctar Sélane
