Des sachets en plastique, des pneus, des ustensiles, des bouteilles surnagent sur une bonne partie du bassin de la zone de captage. Le décor renversant de cet ouvrage, installé dans cette zone, réduit de manière nette sa capacité de stockage et facilite son débordement. « Ces ordures viennent des quartiers et perturbent le fonctionnement de l’ouvrage et entraînent au plus vite son débordement », a déclaré le Directeur de l’Exploitation de l’ONAS, Pedre SY.
Ces déchets sont charriés par les eaux de ruissellement provenant des quartiers tels que Castors, Liberté 6, Cités Bastos, une partie de Bourguiba, une partie de Grand Yoff. Les équipes de l’ONAS sont obligées de procéder, de temps en temps, aux enlèvements de ces matières solides. Les rejets des déchets dans les ouvrages remettent au goût du jour la participation des populations dans la préservation des ouvrages. Le facteur déterminant de ce débordement reste les pluies exceptionnelles.