Connaissez vous les trois plus grand fêtards de l’Histoire ?

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BAL MASQUÉ DONNÉ POUR LE MARIAGE DU DAUPHIN PAR CHARLES-NICOLAS COCHIN. © WIKIMEDIA COMMONS

Écrit par l’équipe Ça m’intéresse

Si l’on connaît tout, ou presque, de ces personnages célèbres, on ignore souvent leur goût prononcé pour la fête.

Àla fin du XVe siècle, Léonard de Vinci, qui peine à vendre ses œuvres, met ses talents d’inventeur au service des fêtes de son mécène, le Milanais Ludovic Sforza. Machineries complexes, scénographies spectaculaires : il fait preuve d’ingéniosité. En 1490, il crée la fête du Paradis. Au programme : concert d’instruments à vent, cortège de figurants aux costumes chatoyants, apparition d’une sphère géante couverte de dorures et d’étoiles… Un autre jour, un homme-oiseau descend du ciel grâce à un dispositif de cordes et de poulies. Léonard aime aussi jouer avec les décors, qu’il active par un système de rouages cachés sous la scène.

Louis XIV, le spectacle total

C’est LE « party planner » du XVIIe siècle. Parmi toutes les fêtes que Louis XIV a données à Versailles, la première, en mai 1664, reste un modèle du genre. La thématique ? Un épisode du poème épique Roland furieux. Les courtisans ont pu assister au défilé du roi, sur un cheval paré d’or, d’argent et de pierreries, jusqu’au palais de la magicienne Alcine, dressé sur une pièce d’eau. À la nuit tombée, les jardins, illuminés, ont servi de décor onirique à un festin servi par des valets masqués tandis que les convives profitaient d’un spectacle de ballet. Pendant six jours se sont enchaînés jeux équestres, pièces de théâtre de Molière, concerts orchestrés par Lully… Le dernier soir, le palais d’Alcine s’est embrasé dans un feu d’artifice tonitruant.

Élisabeth Greffulhe, l’influenceuse

Au début du XXe siècle, c’est Élisabeth de Caraman-Chimay, comtesse Greffulhe, qui donne le la en matière de festivités parisiennes. Son influence est telle que son hôtel particulier est surnommé « le Vatican » et qu’elle inspirera à Marcel Proust son personnage de la duchesse de Guermantes. La presse relaie les fêtes champêtres que l’aristocrate organise à Bagatelle et à Versailles, où le Tout-Paris rêve d’être invité pour voir flotter des gondoles illuminées de lanternes. Sa marque de fabrique ? Des toilettes extravagantes, comme lors du mariage de sa fille : elle éclipsera la mariée en arborant une tenue de brocart et un immense chapeau de tulle argent surmonté d’un diamant, formant une auréole autour de sa tête.

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