J’aime pas les hommes qui s*** des hommes et qui volent le travail des femmes.” Ce sont les propos ouvertement homophobes que tient le rappeur français d’origine russe, Tovaritch, dans son dernier clip. Une association LGBT a décidé de porter plainte.
Dans son clip “2CB”, diffusé mercredi dernier, le rappeur Tovaritch tient ouvertement des propos homophobes, chantant ainsi “c’est pas l’Marais ici, non, c’est pas la gay pride. J’aime pas les hommes qui s*** des hommes et qui volent le travail des femmes”.
Des paroles et un clip qui ne passent pas. Le couplet polémique a d’ailleurs été épinglé par le compte Twitter Le coin des LGBT +. L’association Stop Homophobie a, quant à elle, annoncé vouloir porter plainte. Mais la controverse ne s’arrête pas là…
Le rappeur Tovaritch a sorti un nouveau clip (2CB) dans lequel il dit :
« C’est pas l’marais ici,
non c’est pas la gay pride,
J’aime pas les hommes qui sucent des hommes,
Et qui volent le travail des femmes » pic.twitter.com/IlMK80z58a— Le coin des LGBT+ (@lecoindeslgbt) September 8, 2022
Un gâteau “gay”
Après plusieurs messages moqueurs sur Instagram, Tovaritch s’est rendu avec un gâteau “gay” au centre LGBTQI + Paris-Île de France, un centre dédié à l’accueil des communautés homosexuelle et transgenre. “Comme vous faites du super travail, je me sentais redevable, je vous ai offert une petite tarte”, a-t-il lancé à l’un des bénévoles du centre, tout en se filmant.
Une visite au centre LGBTQI+ jugée “inacceptable” par le sénateur écologiste Bernard Jomier qui condamne cet acte. Un comportement également condamné par Yohann Roszéwitch, adjoint au Maire en charge de la Vie Association, de la Lutte contre les discriminations, de la Mémoire et du Patrimoine.
“C’est vous qui avez un problème avec moi, ce n’est pas moi”, a répondu le rappeur sur ses réseaux sociaux, estimant être la cible d’”un acharnement”, mais le “prendre avec humour”.
A l’homophobie de ses paroles, le rappeur Tovaritch a ajouté l’intimidation par cette expédition au @CentreLGBTParis. C’est inacceptable. Son intolérance doit être unanimement condamnée et sanctionnée. https://t.co/hlnA928Db9
— Bernard Jomier (@BernardJomier) September 11, 2022