Le rappeur américain Coolio, qui a reçu un Grammy Award pour son tube « Gangsta’s Paradise » sorti en 1995, a été retrouvé inconscient dans la salle de bain d’un ami, a annoncé mercredi son manager. La cause de sa mort n’est pas précisée.
Le rappeur américain Coolio, connu pour son tube « Gangsta’s Paradise » sorti en 1995, est décédé à l’âge de 59 ans, a annoncé, mercredi 28 septembre, son manager.
De son vrai nom Artis Leon Ivey Jr, le musicien récompensé d’un prestigieux Grammy Award est mort à Los Angeles, a affirmé Jarez Posey à l’AFP, sans en préciser la cause.
Le manager, également un proche de longue date du rappeur, avait déclaré à TMZ – publication spécialisée dans la couverture des célébrités – l’avoir trouvé inconscient dans la salle de bains d’un ami.
Coolio a débuté sa carrière en Californie à la fin des années 1980, mais a atteint les sommets de la célébrité avec « Gangsta’s Paradise », en 1995, qui figurait dans la bande son du film « Esprits rebelles ».
Ce titre est devenu le meilleur single de l’année et a valu à Coolio de remporter un Grammy Award pour la meilleure performance rap solo.
Avec une mélodie reprise du titre « Pastime Paradise » de Stevie Wonder, publié en 1976 dans son album « Songs In The Key of Life », le tube s’est vendu à des millions d’exemplaires dans le monde entier, atteignant le sommet des classements de musique pop dans 16 pays.
« ‘Gangsta’s Paradise’ est à propos de la vie, parce qu’on vit aussi dans le paradis des gangsters », a déclaré Coolio à propos de sa chanson en 1995, invité de l’émission de radio « Howard Stern Show ».
Dans une interview accordée plus de dix ans après à l’émission britannique « The Voice », Coolio a déclaré qu’il ne se doutait pas que la chanson allait subsister pendant tant d’années.
« Je n’ai pas écrit Gangsta’s Paradise. C’est elle qui m’a écrit… C’était sa propre entité, là-bas dans le monde des esprits, qui essayait de se frayer un chemin vers le monde, et elle m’a choisi comme vaisseau », assurait-il.
« Je n’aurais jamais pensé qu’elle se diffuserait comme elle l’a fait, touchant tous les âges, les races, les genres, les pays et les générations », disait-il.
Coolio n’a par la suite jamais reproduit le succès de son titre phare, mais a sorti des tubes comme « 1, 2, 3, 4 (Sumpin’ New) et « Too Hot ».
Star attachante du gangsta rap, Coolio a vu sa popularité croître grâce à des clips vidéo hauts en couleur. Il a ensuite entamé une carrière d’acteur, en décrochant notamment un rôle dans « Batman et Robin » en 1997 et en faisant plusieurs apparitions à la télévision, notamment dans la série phare des années 1990 « Une nounou d’enfer ».
Avec AFP
Dans une interview accordée plus de dix ans après à l’émission britannique « The Voice », Coolio a déclaré qu’il ne se doutait pas que la chanson allait subsister pendant tant d’années.
« Je n’ai pas écrit Gangsta’s Paradise. C’est elle qui m’a écrit… C’était sa propre entité, là-bas dans le monde des esprits, qui essayait de se frayer un chemin vers le monde, et elle m’a choisi comme vaisseau », assurait-il.
« Je n’aurais jamais pensé qu’elle se diffuserait comme elle l’a fait, touchant tous les âges, les races, les genres, les pays et les générations », disait-il.
Coolio n’a par la suite jamais reproduit le succès de son titre phare, mais a sorti des tubes comme « 1, 2, 3, 4 (Sumpin’ New) et « Too Hot ».
Star attachante du gangsta rap, Coolio a vu sa popularité croître grâce à des clips vidéo hauts en couleur. Il a ensuite entamé une carrière d’acteur, en décrochant notamment un rôle dans « Batman et Robin » en 1997 et en faisant plusieurs apparitions à la télévision, notamment dans la série phare des années 1990 « Une nounou d’enfer ».
Avec AFP