La charge de Antonio Guterres contre les énergies fossiles

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Abtoio GUTERRES au siège de l’ONU

Il serait « stupide » de continuer à parier sur les énergies fossiles qui nous ont « conduit au désastre », a insisté mercredi sur la BBC le secrétaire général de l’ONU, notant que si le monde avait investi dans les renouvelables, la crise énergétique actuelle aurait été évitée.

Portrait d'Antònio GUTERRES - Secrétaire Général de l'ONU © Malick MBOW
Portrait d’Antònio GUTERRES – Secrétaire Général de l’ONU © Malick MBOW

« Il est évident que si le monde, et l’Europe en particulier, avaient investi massivement dans les énergies renouvelables ces 20 dernières années, nous ne ferions pas face à la crise énergétique que nous connaissons et les prix du pétrole et du gaz ne seraient pas aussi élevés », a déclaré Antonio Guterres, interrogé par la BBC sur la guerre en Ukraine et ses conséquences sur la relance de certaines productions d’énergies fossiles.

« Nous n’avons pas suffisamment investi dans les renouvelables, et maintenant nous en payons le prix », a-t-il ajouté.

« Le plus stupide serait de parier sur ce qui nous a conduits au désastre », a encore déclaré le secrétaire général qui n’a de cesse de rappeler la responsabilité des énergies fossiles dans le réchauffement de la planète.

« Alors nous devons apprendre du passé, les investissements dans les renouvelables sont absolument vitaux », a-t-il insisté, répétant son appel à taxer les profits exceptionnels du secteur des énergies fossiles.

A moins de deux semaines de l’ouverture de la conférence climat de l’ONU COP27 en Egypte, il a appelé les Etats à faire plus dans la lutte contre le changement climatique, pour « renverser la tendance ».

Selon la dernière évaluation de l’ONU-Climat, publiée mercredi, les engagements des pays signataires de l’accord de Paris sont encore « très loin » de ce qu’il faudrait pour espérer tenir les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique: nettement en dessous de +2°C par rapport à l’ère pré-industrielle, si possible +2°C.

Limiter le réchauffement à +1,5°C est « toujours possible mais nous sommes sur le point de perdre cette possibilité », a mis en garde le chef de l’ONU.

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