On en a pas assez parlé mais deux icônes,- chacun dans son domaine- sont partis:
Bass Diakhaté pour le théâtre et le cinéma, lui-même qui servait de modèle dans son son quartier, de par son comportement exemplaire et sa disponibilité au service des populations. Bass ou l’exemple de la comédie à la Charlie Chaplin rien qu’avec ses mimiques et le rire envahissait profondément jusqu’à secouer et plonger dans le bonheur du cinéma vrai qui, à la limite, a disparu avant sa disparition même. Il est parti en fermant la page, pourvu que d’autres aient l’envie et le courage de suivre ce Grand Monsieur naturellement né comédien.
Pape Fall, le salsero qui a maintenu cette forme de musique dite salsa quand elle était en léthargie au Sénégal jusqu’à un retour en force d’une nouvelle vague pour raviver la flamme. « Pape para sempre » auraient dit les Cubains pour sa salsa agrémentée de mbalax.
Ces deux artistes méritaient un hommage plus appuyé et plus conséquent. Espérons qu’ils le recevront quand on finira de parler moins politique et autres futilités.