Le Journal de l’Afrique est à Lagos, au Nigeria, à quelques jours de l’élection présidentielle, un scrutin crucial pour l’avenir du pays. Quelque 93,5 millions d’électeurs sont appelés à choisir leur nouveau président après les deux mandats de Muhammadu Buhari, dans un contexte de tensions liées aux pénuries de liquidités et d’essence, aux coupures d’électricité et à l’inflation galopante.
Le Nigeria est marqué par une grave crise des liquidités : la Banque centrale demande aux habitants de rendre l’intégralité de leurs billets, les nairas, pour les remplacer par de nouvelles coupures. Mais les banques ne disposent pas de billets en quantité suffisante pour les distribuer aux consommateurs, qui attendent pendant des heures dans l’espoir de retirer quelques coupures.
Nous parlons de cette crise avec Kehinde Ayeni, directrice de Leap Africa, une ONG qui vient en aide aux jeunes Africains pour concrétiser leurs projets professionnels.
Nous verrons aussi que certains secteurs se portent très bien au Nigeria, comme celui de la Tech. À Lagos, des milliers de start-up innovent dans le digital.
L’industrie du cinéma, surnommée « Nollywood », est florissante et connaît un succès immense à l’international. Nous l’évoquons avec Kenneth Gyang, réalisateur de la série « Blood Sisters » et du film « Oloture ».