Les établissements d’enseignement supérieur privés pullulent au Sénégal. Dans ce contexte, difficile de savoir si les diplômes délivrés au bout des cycles de formation sont valables ou pas. Pour distinguer la bonne graine de l’ivraie, l’État a modifié le décret sur la reconnaissance des parchemins. Deux critères sont retenus.
Premièrement : «Le diplôme doit être délivré par un établissement habilité par le ministère chargé de l’Enseignement supérieur après évaluation de l’Anaq-Sup (Autorité nationale de l’assurance qualité de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation)», informe dans un entretien avec L’Observateur le secrétaire exécutif de l’Anaq-Sup, Pr Lamine Guèye.
Sur les 350 établissements d’enseignement supérieur disposant de l’agrément de la tutelle au Sénégal, moins de la moitié sont habilités. Et ce sésame ne suffit pas à ses titulaires pour prétendre délivrer un diplôme reconnu.
En plus, «le programme de formation de ce diplôme doit être accrédité par l’Anaq-Sup ou le Cames (Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur)», précise indique Pr Lamine Guèye. Qui signale que l’accréditation en question est le processus par lequel les enseignements de niveau licence, master ou doctorat de l’établissement candidat sont passés au crible.