Citation du jour : Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur de la République de France « Le fait est que dans cinq ans, une victoire de Madame Le Pen est assez probable. Face à cela, il ne nous faudra qu’une ou un candidat. Et que nous ne nous fondions pas seulement sur les gagnants de la mondialisation et les élus des centres-villes, car ça ne fait pas 51% des voix. Si on laisse filer une majorité des classes populaires et moyennes chez Marine Le Pen, les cadres sup ne nous emmèneront pas au second tour. Dimanche, je dirai que la question sociale est essentielle. C’est ça qui ferait élire Marine Le Pen en 2027, pas la question migratoire. En 2007, rappelons nous, Nicolas Sarkozy n’est pas élu sur l’identité nationale, mais sur la question du travail. Il faut donc que nous nous y attaquions. J’ai quelques idées sur ce qu’attendent les classes populaires: un retour de l’autorité à l’école et dans la rue, davantage de fermeté de la justice et des forces de l’ordre. Les gens réclament aussi de pouvoir vivre du fruit de leur travail. toujours pensé que le président de la République ne changerait pas de gouvernement. C’était beaucoup trop tôt. On en change quand on a des difficultés au Parlement ou qu’on perd une élection. Mais il se dit « parfois frustré » de ne pouvoir exposer son « avis politique. Je l’ai dit au président, il faut laisser les sensibilités s’exprimer. Je n’ai pas la même que Bruno Le Maire, ça ne m’empêche pas d’apprécier d’être au gouvernement avec lui. J’ai obtenu du président que je puisse davantage exprimer ma sensibilité dimanche ».