«La Francophonie face aux dynamiques et aux innovations». Tel est le thème de la Conférence internationale de Dakar sur l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur qui se tient à Saly.
Cette conférence, co-organisée par l’Autorité nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation du Sénégal (ANAQ-Sup), l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), le Réseau africain francophone des agences nationales d’assurance qualité (RAFANAQ) et l’UNESCO vise à proposer un espace africain d’analyse des pratiques émergentes et d’innovations dans l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur, en renforçant les échanges sur les enjeux stratégiques et le partage de bonnes pratiques au niveau francophone et mondial.
Elle regroupe des décideurs, des experts et des acteurs de la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche des pays de la Francophonie. Elle cherche à favoriser le dialogue et les regards croisés entre régions et entre acteurs de l’assurance qualité interne et de l’assurance qualité externe, en vue de promouvoir un enseignement supérieur de qualité qui facilite l’innovation, le réseautage, l’employabilité et, enfin, la mobilité académique et professionnelle.
Ainsi, des experts, des décideurs et des acteurs de la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche plancheront, durant trois jours, sur les approches, les développements, les innovations et les nouvelles tendances au niveau francophone, africain et mondial de l’assurance qualité.
Au cours de cette importante réunion, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Sénégal, le Pr. Moussa Baldé, a magnifié l’initiative conjointe née du partenariat entre « l’ANAQ-Sup, l’AUF, le RAFANAQ et l’UNESCO, consistant à réunir les principaux acteurs aux plans africain et mondial de l’enseignement supérieur, aux fins d’échanger sur les dynamiques, innovations, défis et les perspectives de l’assurance qualité ».
« Dans un contexte mondial marqué par les effets dévastateurs des pandémies et du dérèglement climatique, par l’importance de l’employabilité des jeunes, par l’internationalisation et la transformation numérique, le sous-secteur de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation se doit d’être un puissant levier de propositions de réponses aux nouveaux challenges et problèmes de développement économique, social et culturel », a souligné le ministre.
Depuis sa création, il y a de cela dix ans, l’ANAQ-Sup ne cesse, selon le ministre, d’abattre un excellent travail qui tend à inscrire le Sénégal dans la promotion et la culture de l’évaluation et de l’assurance qualité dans les systèmes d’enseignement supérieur et de recherche.