À beau passer d’une année à une autre, le spectre insaisissable de la dette continue de hanter pas mal de nations africaines. Une problématique qui devrait être la principale préoccupation des dirigeants des pays touchés en cette nouvelle année.
La nouvelle année 2024 est encore toute neuve, mais s’annonce pleine d’embûches pour les politiques africaines, surtout en matière de finances. Déjà l’année passée, un rapport de la dernière conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement révélait un nombre important de pays africains « en situation de surendettement » et d’autres présentant des « risques élevés » de justement finir surendettés.
Le mal se fait encore plus sentir lorsqu’un ancien chef d’État s’exprime sur ce problème. Tout récemment, l’ex président du Nigéria, Olusegun Obasanjo, invité à un événement organisé par l’ONG The Future Africa Leaders Foundation, a laissé entendre que « la prochaine génération africaine portera l’énorme fardeau de la dette. » Signifiant ainsi la condamnation d’une jeunesse future qui se retrouvera à rattraper des responsabilités qu’ils n’ont en réalité jamais tenues au départ.