À l’initiative de la ministre de la Santé et de l’Action sociale, un atelier d’évaluation annuelle multisectorielle des progrès du RSI (règlement sanitaire international) selon l’outil E-SPAR au Sénégal, a réuni 73 acteurs, cinq jours durant, à Thiès, dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions relatives à la sécurité sanitaire. Les participants, issus en majorité de l’ensemble des secteurs du gouvernement, ont dressé un tableau synthétique relatif à la mise en œuvre du règlement sanitaire au Sénégal.
Le directeur de la Santé publique, Dr Barnabé Gningue, s’est dit satisfait des conclusions ressorties de l’atelier tenu de façon participative et inclusive et qui a permis de présenter l’outil E-SPAR et fournir des indications sur la manière de le renseigner.
Il rappelle que l’atelier s’est déroulé sur instruction de la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khemesse Ngom Ndiaye, avec comme objet de mesurer l’effectivité de la mise en œuvre du règlement sanitaire international au Sénégal.
Il a été constaté que sur la base d’indicateurs objectivement vérifiés, le Sénégal figure en bonne place dans la mise en œuvre du RSI, malgré « certains manquements » notés, qui seront « bientôt comblés afin d’aboutir à une performance maximale », à en croire le Dr Gningue.
Il rappelle que «le système de santé sénégalais obéit à une approche One Health, dès lors qu’il y a eu beaucoup d’efforts en rendant de plus en plus effective l’approche multisectorielle dans la gestion de la santé des communautés. Dans ce sens, la protection de la sécurité en matière de santé publique grâce à la préparation, à la disponibilité opérationnelle, à la riposte, est une entreprise essentielle qui doit être constamment maintenue à tous les niveaux ».
Les acteurs de la santé ont approfondi la réflexion autour du règlement sanitaire international (2005) qui demeure l’élément clé pour orienter les efforts nationaux et internationaux en faveur du renforcement de la sécurité sanitaire nationale et mondiale. Conformément aux résolutions des Assemblées mondiales de la santé de 2008 et de 2012 (WHA61.2 et WHA65.23), tous les États parties sont invités à développer, maintenir et consolider les principales capacités de santé publique requises en vertu du RSI (2005) afin de prévenir et détecter efficacement toute menace sanitaire et d’y répondre rapidement avant qu’elle ne devienne une urgence de portée internationale.