Lors de son élection, Christophe Millet a remercié sa prédécesseur, Christine Leconte, pour son action ordinale, et a évoqué « les défis immenses qui attendent le Conseil : l’urgence écologique, la crise politique et la fragilité de la profession« . Il a affirmé vouloir continuer le projet du Cnoa initié depuis trois ans, en renforçant le rôle de l’architecte dans la société.

Qui est le nouveau président ?

Christophe Millet, 45 ans, est architecte DPLG lyonnais, diplômé de l’École nationale supérieure d’architecture (Ensa) Lyon en 2003 et cofondateur et gérant de Bamaa Architectes en 2010. « Au sein de son activité professionnelle, les projets de logements collectifs développés par son agence illustrent une volonté d’inscrire chaque réalisation dans son territoire propre, en cohérence avec les usages, le climat et les ressources« , déclare le Cnoa, dans un communiqué.

Christophe Millet est distingué des ADC Awards / German Design Awards. Il a été conseiller régional de l’Ordre d’Auvergne-Rhône-Alpes entre 2013 et 2020, et a été membre du conseil d’administration de l’Ensa de Lyon de 2018 à 2020. Depuis 2011, il occupait la fonction de trésorier du Conseil national.

Construire un projet commun

« Christophe Millet s’est présenté comme un président affichant une ambition de construire un projet commun avec tous les élus du Conseil national, respectueux et indépendant de l’écosystème architectural. Par une rapide biographie qui l’a amené des chantiers pendant sa jeunesse à son agence d’architecture, il a justifié son engagement ordinal« , estime le Cnoa.

« Il a souligné sa satisfaction d’accueillir les élus de la liste Fair(e) qui, par leur nombre, apporteront un équilibre prospectif dans le Conseil nouvellement constitué. Les ambitions, portées par les élus restants en ce début de mandat, seront nécessaires pour prendre des positions fortes dans l’intérêt de l’architecture et de la profession. »

« Le nouveau bureau et les conseillers nationaux s’inscrivent dans une volonté de mettre en œuvre leur projet commun au service de l’architecture comme intérêt général« , affirme le Cnoa.