Prenant part, ce mercredi 25 juillet, au sommet « Sport4SD » qui scelle l’accord de Paris pour le Sport et le Développement durable, à la veille des jeux Olympiques et Paralympiques Paris2024, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye a fait forte impression. Le Chef de l’État a, en effet, saisi l’occasion pour « attirer l’attention » des 500 participants particulièrement les Chefs d’État et dirigeants du monde sportif sur « le fléau insupportable du racisme et de la discrimination raciale qui continue de gangréner le sport dans un contexte de banalisation des discours haineux et xénophobes ».
« Face au racisme et à la discrimination raciale, nous devons rester debout et intransigeants. C’est ainsi que nous pourrons mieux protéger les valeurs cardinales de l’Olympisme et célébrer ensemble sa magnifique devise : Citius, Altius, Fortius ! », suggère-t-il sous une salve d’applaudissements à Paris.
Profitant de cette tribune que lui offre ce sommet qui s’inscrit dans la continuité du Pacte de Paris pour les peuples et la planète (4P), et à la perspective du sommet de l’Avenir qui se tiendra à New York au mois de Septembre, le président Faye a interpellé les décideurs du monde sur « l’urgence d’œuvrer de façon plus résolue à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) ».
Selon lui, cette rencontre qui s’inspire de l’idéal olympique « devrait sonner le réveil des consciences sur les iniquités persistantes d’un ordre mondial historiquement dépassé ». « Si nous voulons que les choses changent, il nous faut changer les règles du jeu », déclare le Chef de l’État évoquant « l’évasion fiscal, les congés fiscaux abusifs et autres flux financiers illicites qui, souligne-t-il, privent nos pays de ressources vitales au financement du développement ».
En outre, remerciant le président Thomas Bach et les membres du comité international olympique (CIO) pour leur choix unanime porté sur le Sénégal pour abriter les Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ Dakar 2026), le Chef de l’État s’engage à en faire « un rendez-vous historique».