Le 27 septembre, Donald Trump, candidat républicain à la présidentielle américaine, a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky à New York. Cet échange vient alors que la Russie poursuit son offensive en Ukraine.
Au cours de leur entretien, Trump s’est engagé à « résoudre » le conflit entre l’Ukraine et la Russie, s’il remporte l’élection du 5 novembre contre Kamala Harris. Selon lui, « cette guerre n’aurait jamais dû avoir lieu » et il a assuré que « nous allons la résoudre ».
Bien qu’il n’ait pas précisé la méthode qu’il envisage pour mettre fin à ce qu’il décrit comme un « puzzle complexe », Trump a néanmoins plaidé pour « un accord juste pour tout le monde ». Volodymyr Zelensky, via le réseau social X, a qualifié leur rencontre de « très productive », mentionnant la présentation de son « plan de victoire » et l’examen détaillé de la situation en Ukraine.
Zelensky a également souligné que « de nombreux détails ont été abordés » et a exprimé sa gratitude pour cette réunion. Selon le président ukrainien, « une paix juste est nécessaire » et il partage avec Trump l’idée que « la guerre en Ukraine doit cesser ».
Jusqu’à présent, les relations entre Trump et Zelensky avaient semblé tendues. Trump n’avait pas hésité à critiquer les milliards de dollars alloués par les États-Unis à l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe. Il avait même ironisé sur Zelensky, le qualifiant de « meilleur commercial de la planète ». Cependant, lors de cette rencontre, Trump a salué sa « très bonne relation » avec Zelensky et le président russe Vladimir Poutine. Cette déclaration a quelque peu embarrassé Zelensky, qui a répondu avec espoir : « J’espère que nous avons de meilleures relations ».
Par ailleurs, avant de rencontrer Trump, Zelensky a eu des discussions avec Joe Biden et Kamala Harris, assurant que « la Russie ne l’emportera pas ». Harris a exprimé son soutien indéfectible au peuple ukrainien et a critiqué ceux qui proposeraient « une capitulation », réfutant ainsi certaines suggestions dans son propre pays, qu’elle attribue implicitement à Trump.