Selon le ministre de l’Intérieur, le phénomène prend des proportions préoccupantes et alarmantes chez des jeunes attirés par les mirages des chemins parsemés d’embûches et de risques mortels.
Général Jean Baptiste Tine, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique en compagnie du Contrôleur Général de police Modou Diagne et de Saer Ndao, a procédé à l’installation du comité départemental de lutte contre la migration irrégulière de Mbour. L’occasion a été mise à profit pour éplucher les multiples facettes de la migration irrégulière.
Selon le ministre de l’Intérieur, le phénomène de la migration irrégulière prend des proportions préoccupantes et alarmantes chez des jeunes attirés par les mirages des chemins parsemés d’embûches et de risques mortels. Il a évoqué les images des jeunes sénégalais ayant perdu la vie dans cette odyssée macabre en tentant de rejoindre les côtés européennes.
A l’en croire, cette réalité est intolérable. Les pertes ne sont pas seulement des pertes de vies humaines mais celles de potentialités, de talents et d’espoir pour la nation sénégalaise. Sur le fait, il se demande ce qui pousse les jeunes à prendre ces risques. Il a fait référence au manque d’opportunités, à la pression sociale et à la désinformation des réseaux de passeurs sans scrupules prospérant sur ces âmes vulnérables.
Sur les mesures à prendre, le ministre a cité le renforcement de la sensibilisation, en informant les jeunes des réalités de cette aventure périlleuse et en leur offrant des alternatives viables au Sénégal, des opportunités économiques dans l’entrepreneuriat et dans la formation professionnelle pour allumer une flamme d’espoir d’un avenir meilleur pour les jeunes dans leur propre pays.
Le ministre Tine a soulevé la nécessité d’une lutte intense contre les réseaux de passeurs en coopérant avec les pays voisins et les organisations internationales pour le démantèlement de ces circuits criminels. Selon ses propos, la répression de ces acteurs est une nécessité pour protéger les citoyens. Ces sillons tracés sont, pour lui, des voies obligées pour préserver la dignité de notre pays et faire comprendre que l’avenir ne se cherche pas ailleurs.