La cérémonie d’ouverture de la quinzième (15e) édition de la biennale de l’Art africain contemporain (DAK’ART) sera présidée par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, au grand théâtre de Dakar.
La cérémonie d’ouverture de la quinzième (15e) édition de la biennale de l’Art africain contemporain (DAK’ART) sera présidée par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, au grand théâtre de Dakar. Cet événement va se dérouler du 07 novembre au 07 décembre, dans la capitale Sénégalaise.
Reportée par le biais d’un communiqué en date du 25 avril 2024, pour des raisons organisationnelles, la biennale de l’Art africain contemporain (DAK’ART) reste fidèle à son ambition : promouvoir et diffuser la créativité et les arts visuels africains à l’échelle internationale. Si la décision de rapport de cette 15e édition, annoncée le 25 avril 2024, a suscité des remous parmi les acteurs de la culture, elle a également permis d’ajuster l’événement pour mieux répondre aux attentes des artistes.
Cependant, Mouhamadou Zulu Mbaye, président de l’Association des Artistes Plasticiens du Village des Arts de Dakar (AAVAD), exprime ses préoccupations face aux coûts supplémentaires engendrés pour les artistes et déplore le manque d’implication des professionnels dans l’organisation. Il en appelle aux autorités pour mieux intégrer le Village des Arts dans le label de cet événement, espérant ainsi une collaboration plus constructive et un soutien accumulé pour les infrastructures. Malgré un budget d’un milliard de francs CFA alloué, les critiques fusent quant aux matériels, financiers et préparatifs, jugés insuffisants par les artistes. Certains rappellent que DAK’ART, initié par la Communauté des Arts plastiques en 1992 et soutenu par l’État sénégalais, a su gagner en notoriété internationale, attirant des créateurs d’Afrique, d’Amérique et d’Europe.
La Biennale de Dakar reste un événement phare pour les arts contemporains africains, avec une portée et une influence qui dépasse les frontières du continent. Ce qui fait que les attentes des artistes et du public pour cette édition sont élevées et beaucoup espèrent que l’événement saura relever les défis d’organisation et offrir une vitrine digne de l’art africain.