LÉOPOLD SÉDAR SENGHOR 23 ANS APRÈS : UN CHEF-D’ŒUVRE D’HOMME PARMI LES HOMMES !

Date:

Senghor et Amadou Lamine
Amadou Lamine Sall et Senghor

Amadou Lamine Sall Poète

Lauréat des Grands Prix de l’Académie française

 

Senghor ? Presque « seul parmi les hommes ! » Il est un exemple voulu par Dieu. Il est une mémoire ineffaçable voulu par Dieu.Avec des mains nues, il a érigé une République et au-delà d’elle, une nation. Il a fondé un système scolaire et éducatif qui a porté loin le Sénégal à travers ses filles et fils qui continuent de rayonner à travers le monde ! Ne peut le faire qui veut ! Il fonda en 1960 l’ENAdu Sénégal sur les cendres de l’EFAM après la crise de la Fédération du Mali. En 1975, l’ENA devient ENAM en intégrant une division judiciaire. En 1992, le Centre de PerfectionnementAdministratif -CFPA- d’où nous sommes sortis en 1976 -eh oui !- qui formait des cadres moyens de l’administration, est intégré à l’ENAM. En 1995, l’ENAM devient l’ENA. Des cinq Chefs d’État, seulsAbdou Diouf sorti de l’École nationale de la France d’outre-mer et Diomaye Faye de l’ENA Sénégal, sont des fonctionnaires d’État. Senghor était obsédé par le niveau académique et culturel des Sénégalais ! À ses côtés, jour après année, voyageant à travers le monde, je constatais, stupéfait et conquis, la magie du poète, du professeur, de l’artiste et la stature d’un homme hors du commun ! Quand il parlait, il s’adressait à la fois à la vie et à la mort ! Jamais aussi, un père, dans les tragédies, n’a autant payé et souffert ! Senghor était apaisant. Jamais je n’ai rencontré un croyant qui priait autant ! Il ne connaissait ni l’impulsivité ni l’irrespect. Il était fidèle à l’amitié. Il aimait échanger avec ses opposants pour élever le débat et laisser arbitrer la force de l’esprit ! Il avait cette conviction, avant tout, qu’il n’était responsable que du destin du Sénégal !

 

Le temps de bâtir un pays et des hommes est long. Le temps des hommes est court. Il faut une vision dynamique! Tout est histoire et mémoire ! Alors commençons par le commencement pour que la jeunesse sénégalaise, la première, sache qui était Senghor et quelle a été son œuvre ! Nul ne doit ignorer ce qui suit : il rêvait d’être prêtre et professeur. Il fut agrégé de grammaire. Il fut poète, l’un des plus grand d’entre tous. Il fut surtout poète au point de demander que l’on ne retienne de lui pour l’histoire, que le poète et non le politique et l’homme d’État. » Au sommet du pouvoir, il finit un jour par confier ceci de terrible : « Chaque matin quand je me réveille, j’ai envie de me suicider. Mais quand j’ouvre ma fenêtre, que je vois Gorée et la lumière du jour, je reprends goût à la vie. » Il fut soldat et finit comme prisonnier dans les camps nazis en Allemagne. Il fut « envoyé par les nazis en France, à Poitiers, dans un détachement de travail très pénible d’abattage de bois et mal ravitaillé l’hiver. » Il fut député à l’Assemblée nationale constituante, puis Secrétaire d’État à la présidence du Conseil où il « participa activement aux débats sur l’autonomie des colonies et l’installation de la 5ème République française. » Il fut maire de la ville de Thiès. Il devint le 1er président de la République du Sénégal en 1960.

 

Le 5ème président du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, né le 25 mars 1980, avait alors 20 ans. On sait qu’il est lui aussi Sérère, comme Sédar. On découvre en lisant la biographie de notre jeune Président, vrai ou faux, « qu’il écrit des poèmes, est intéressé par l’agriculture et l’élevage et s’occupe dans les champs de son village où il produit des papayes.» A l’arrivée de Senghor au pouvoir, Ousmane Sonko, né le 15 juillet 1974, avait 14 ans ! Six ans d’âge le sépare de Diomaye, son Président, dont il est l’aîné ! Voilà l’histoire ! Dieu les bénisse ! Dieu les guide !

 

Senghor, dans la grandeur et l’humilité, s’est trop tôt adressé à tous ses successeurs ! Il dit ceci : « Dépassement n’est pas supériorité, mais différence dans la qualité ! » Tout est dit : la qualité ! La première infrastructure à bâtir pourlePrésident Diomaye,ne serait-elle pascelle d’un nouveau Sénégalais,demeilleure« qualité »,moinsfrelaté, corrompu, ignorant, insolent, vaniteux pour un cauris, indiscipliné et enclin à braver l’autorité ? Cinq ans n’y suffiront pas. Dix ans non plus. Il y faudra au moins une génération, si nous commençons tout de suite par l’école! L’école sera le seul fondement de la résurrection ! Senghor l’avait si bien compris qu’il avait fait de l’éducation et de la culture, les moteurs de son pouvoir politique. D’abord bâtir des femmes et des hommes solides avec comme bagage un esprit élevé et ivre de connaissances, de culture, d’humilité, de civisme. Oui, le Sénégal ne ressemble plus au Sénégal. La dégradation, dit-on, aurait commencé sous la 3ème République où le terme « milliard » a fait son entrée dans le dictionnaire social sénégalais avec son lot de politiciens en loques et affamés, des postes ministériels et diplomatiques distribués à la soupe par un prince généreux et moitrinaire, ivre d’utopies !

 

Le temps d’un pays est long, celui des hommes court. Il faut trouver des raccourcis, dit-on, mais il n’existe pas de raccourci pour bâtir un citoyen, à défaut de la chicotte et de la force ! Le vrai processus commence par l’école, l’éducation, la formation. Il n’existe pas de jeunesse spontanée. Diomaye et Sonko sont limite, jusqu’à ce qu’il fasse jour ! Il faut leur laisser le temps de s’acclimater et dire que le camp des prisonniers du Cap-Manuel n’est

 

 

pas celui des prisonniers nazis de Poitiers ! Mais ils réussiront si tous ensemble nous sommes avec eux, pour que notre pays continue sa marche triomphante dans la démocratie, la justice, l’équité, avec, dans le rétroviseur, l’héritage précieux et admirable de Léopold Sédar Senghor ! Comment expliquer que ce soit cet homme seul, poète et Chef d’État, qui, après sa retraite volontaire et puis sa mort, reste encore d’actualité et fêté de jour comme de nuit sur tous les continents ? Le dictionnaire l’a accueilli et sanctifié. L’Académie française, également. Des universités, des lycées, des collèges, des écoles, des instituts, des académies, des chaires, des ponts, des avenues, des rues, des jardins, des stades, des parcs publics, l’honorent et portent son nom du Japon à Johannesburg, de Pékin à Paris, du Caire à New-Delhi, d’Abidjan à Beyrouth, de Montréal à Addis Abeba et j’en passe ! Quel défi à ses successeurs mais également quelle fierté de voir un fils du Sénégal briller par le monde par son esprit, son génie, ses productions littéraires, ses écrits et sa vision, son humanisme, son éloge du métissage culturel et de la nécessité de l’alliance des civilisations. Senghor fut un « mur d’érudition », un pur don du Seigneur !

 

Comment expliquer que Mamadou Dia soit allé le rencontrer et l’embrasser à sa sortie après de si longues années de prison ? Comment expliquer la noblesse et l’affection indéfectible de Cheikh Anta Diop pour Senghor à travers cette touchante dédicace que l’incomparable savant Sénégalais lui a écrite, en lui offrant son ouvrage « Nation nègre et culture » ? Nous devons cesser d’opposer des fils exceptionnels du Sénégal et souhaiter de voir naitre d’autre Senghor, d’autre Mamadou Dia, d’autre Cheikh Anta Diop ! il faut cesser de faire de la haine, de la frustration, de l’ignorance, un fonds de commerce politique et idéologique ! La rencontre de ses trois hommes fut à la fois une fulgurance divine et une providence pour le Sénégal ! Nombre d’entre nous ne seront plus là quand ce rare don de Dieu se reproduira, et pas de sitôt, dans notre si cher pays vaincu par la défaite de l’esprit au profit de la monnaie ! Il y a longtemps que l’imagination n’est plus au pouvoir, mais la politique seule ! Revenons à ce que retient l’histoire sans oublier une politique sociale plus généreuse, plus urgente !

 

Aujourd’hui que nous célébrons le 23ème anniversaire de son sommeil éternel, nous devons taire en nous les rancœurs, les frustrations, et ensemble vaincre les dérèglements et corriger les dérives. Il n’existe aucun doute que si nous ne corrigeons pas les dérives, si nous ne réformons pas la conduite de l’État là où tous, ensemble, nous faisons consensus pour constater le mal, si ceux qui gouvernent ne sont pas réformables, nous allons tout droit vers l’impasse et la misère ! L’héritage Senghorien peut nous servir. Ce temps-là n’était ni celui de l’éloge de l’argent et des milliards ni celui du désordre, de l’ignorance et de l’incompétence. On préférait mourir que vivre dans le déshonneur, mais aujourd’hui, le déshonneur et la honte ont tout vaincu. Il faut couper la tête à ce Sénégalais-là ! On ne peut pas bâtir un projet de vie et de société sur la corruption, l’enrichissement illicite, l’impunité, l’urgence individuelle d’un bien-vivre et d’un bien-être immédiats et à tous les prix ! Par ailleurs, l’État et ceux qui le dirigent, ne doivent pas vivre mieux que ceux qui les ont élus. Pas, en tout cas, de manière visible et choquante ! Réduire le train de vie de l’État, réduire le faste des cortèges présidentiels, réduire la boulimie des caméras partout, informer le peuple, communiquer quand tout va bien comme quand tout va mal, travailler plus, saliver moins.

 

Nous ne voulons pas et ne souhaitons pas un attroupement au sommet de l’État, mais une haute présence, responsable, ferme, élevée, éclairée, consensuelle, à l’écoute de tous les Sénégalais. Même ceux qui ont failli ont droit au repentir sincère et « patriote », mais en remboursant au peuple son dû ! Des réformes s’imposent ! Il nous faut une règle d’or et qui soit de l’or pour tous et pour tout le peuple ! Que l’énorme et solide travail des Assises nationales soit très vite, enfin revisité pour bâtir une nouvelle Constitution par référendum qui rendra encore et encore notre pays plus grand, plus exemplaire, flambeau d’une Afrique encore gelée ! Au Sénégal, la « mariée » est prête pour rejoindre le lit conjugal ! Il ne lui reste qu’un cheval blanc pour aller y coucher. Pour signifier que tout est prêt pour le Président Diomaye pour mettre un premier pied et cinq doigts dans l’histoire ! Notre démocratie doit être décintrement imprenable et nos dirigeants politiques contraints à l’irréprochable, à l’éthique !

 

En hommage à Senghor, il nous faut nous remettre à la quête de savoirs, briller sur le monde par l’esprit et la créativité, vivre avec ce que par nous-mêmes nous possédons, équilibrer et ajuster nos finances publiques, tuer d’une balle dans la tête la corruption, l’ignominie. Nous savons tous où elles habitent et où elles dorment. L’abîme de l’inégalité doit aussi être enfin vaincu. Que l’héritage de Senghor peut-il apporter à l’émigration tant décriée de notre jeunesse ? Au-delà de la douleur et des deuils; au regard de l’abominable configuration de notre terre avec ses tragédies; au regard de la montée tranquille des naissances enAfrique, le continent à la fois le plus vieux et le plus jeune, le plus généreusement fécond; au regard de la liberté de chacune, de chacun, d’aller là où l’appelle le meilleur de son existence et de son avenir, en ayant pleinement conscience de l’érosion de la confiance entre les peupleset lesnations; de tout cela, nousdevons dire, avecfoi, au nomde l’incomparable Senghor, que l’émigration comme l’immigration sont « un désir du dehors, un désir d’extrémité pour aller découvrir l’autre. » Sans ce désir, l’homme perdra de son être. Ce qui est en question, c’est « l’existentialité » de l’être humain ! Dans le choc des civilisations, il y a également le choc des ignorances ! Senghor nous a toujours rappelé et dit ceci : Quand deux peuples se rencontrent, il se combattent souvent, ils se métissent toujours. » Là est la chance du monde. Son avenir.

 

 

Senghor, au bout du bout, était pressé par son âge. Il s’en explique lui-même, en regrettant d’être resté vingt années au pouvoir. Pour lui, c’est qu’il fallait davantage consolider avec du ciment durable, la solidité de notre République ! Abdoulaye Wade, malgré son âge, finit par briguer le suffrage universel. Son histoire de vie devait être couronnée par cette haute charge ! Mais jamais il ne démissionna et osa même tenter l’impensable : se faire succéder par son fils ! Abdou Diouf comme Macky Sall étaient de loin, bien moins atteints par l’âge ! Arrive Diomaye précédé de son cheval étoilé et gagnant : Ousmane Sonko de son nom de feu et de gloire ! Il lui faudra, sans tarder, ranger dans un coffre blindé cette « gloire », pour qu’aux jours de désamour, il aille ouvrir son coffre pour retrouver une renaissance revitalisante pour continuer la lutte et gagner ou perdre. Les deux hommes qui nous gouvernent sont encore jeunes pais avec une barbe blanche, pour dire combien ils sont déjà fort bien trempés en politique ! Ils ont appris très vite ! À la vérité, ce qui les a vite porté au pouvoir, ce n’est pas ce qu’ils disent, mais l’immense et insoutenable espoir placé en eux ! S’ils arrivent à sortir la jeunesse du lit et des maisons pour aller sauver leur dignité, ils auront gagné ! Ils ne feront pas un nouveau Sénégal avec une jeunesse couchée ! PASTEF doit être plus qu’un parti. Il doit être « un peuple en marche, un gérant des réalités ! » Il leur faudra également parachever, à leur tour, sans tarder, l’œuvre institutionnelle pour un Sénégal nouveau et éviter « la marre aux grenouilles. » Notre démocratie ne doit pas être l’épouse d’un seul parti qui l’habille comme il veut quand il veut, à son seul profit, décrétant ce qui l’arrange et laissant les autres partis sans rien dans leur lit ! Amadou Moctar Mbow et Mamadou Lamine Loum leur ont laissé un cadeau phénoménal en leur offrant une pierre précieuse, issue des fameuses « Assises nationales. » Macky Sall, tout juste, y avait taillé le poids d’un ongle, en attendant Godot !

 

En conclusion, que me pardonnent ceux qui peuvent, d’écrire ici, ceci : il me semble, avec force et humilité, sans parti-pris, qu’avec le recul et la marche de l’histoire du Sénégal, Léopold Sédar Senghor a pris sur lui et sur la mémoire de son pays, de son continent et du monde, d’incarner à jamais « le cœur et l’âme » du Sénégal ! Senghor est devenu par le monde, notre visa. Son seul nom ouvre pour nous Sénégalais, des portes, des amitiés, des admirations, des coeurs, des livres, des pensées. Comme poète universel, comme professeur agrégé de grammaire, comme premier président historique de la République, père et fondateur de la nation sénégalaise, mondialement reconnu et célébré tous les matins du monde, il restera là ou le curseur habite et aime se coucher. C’est ainsi. Senghor sera « de la grande race des arbres, plus forte que les cimetières. » Il n’aura pas de successeur ! Il n y aura plus de Senghor sans Senghor lui-même !

 

Notre vœu : espérer que Senghor, un jour proche, retourne enfin dormir en pays Sérère. Nous ne sommes rien d’autre que ses humbles compagnons, ses amis, ses admirateurs. C’est à sa noble famille de sang, seule, de décider souverainement du transfert de sa sépulture. Lui, l’avait souhaité et écrit. Pour l’histoire. Que personne ne cherche à en douter ou à travestir la vérité !Aux obsèques douloureux de notre si cher Gaby Diam, nous avions été touchés, Maître Boucounta Diallo et moi, de l’accueil affectueux des membres de la famille Senghor et de Djilor et de Joal, réunis. Nous avons échangé pour voir ce qui serait possible et souhaitable de décider ensemble, dans le respect de chacun avec sa part de Senghor. La véritable tombe de Sédar, en vérité, ne sera ni le cimetière de Bel-Air à Dakar, ni la terre de Joal ou de Djilor-Djidiak, mais le cœur de tous ceux qui l’aiment et le célèbrent !

 

Quant à moi, Sédar, avoir eu à vous approcher, à vous toucher, à dormir tout près de vous, à apprendre de vous, à vous aimer, restera la joie de ma vie comme le restera l’amour montagneux, ardent et invincible pour ma maman, Binta Diallo, l’inoubliable belle bergère peule de Pal, que j’ai si hâte de rejoindre pour la tenir dans mes bras ! N’est-ce pas que « l’homme vient au monde pour mourir. Il meurt. Point ? »

 

Dors Sédar, dors, « tu es Sédar, celui qui ne pourra jamais avoir honte. » Vous ne teniez pas à l’argent, à l’exercice de la vanité et d’un pouvoir enragé et tragique, mais à la grandeur de l’esprit, à la soif d’érudition, à la sérénité du propos, l’inexplicable douceur de la terre que vous chantiez, la sacralité de l’État ! Le Sénégal, c’était bien vous et ce peuple coutumier de fraternité et de respect, ce peuple si « longtemps, si patiemment aimé » ! Dans le jour, dans la nuit, sous le soleil, sous le vent, dans la course du temps qui passe et repasse, nous restons les gardiens ! Vous avez eu à la fois, pour vous seul, et le Verbe et l’Histoire ! Qui d’autre que vous pouviez toucher de ses lèvres tous les horizons de l’esprit et proclamer l’humanité de votre peuple dans l’alliance féconde des civilisations ?

 

Sédar, la poésie, l’amour comme la musique, malgré la laideur et les tragédies du monde, sont partout autour de nous. Il suffit juste d’écouter. Il suffit juste de vous écouter, vous parler, vous regarder, se souvenir de ce vous avez été et restera pour nous, pour le monde !

 

Décembre 2024.

2 Commentaires

  1. Très beau texte… j’ai eu l’honneur d’être choisi par lui pour construire l’ENAM au Cerf Volant, en 1973, inauguré en 1975. J’aime ce portrait de grand homme par celui qui fut un jeune poète révélé par le maître. Senghor aimait identifier les talents, les mettre à l’épreuve. Il croyait à la suprématie des idées, des concepts, des constructions de l’esprit, aux Arts. La cuisine politique l’ennuyait, et les carcans budgétaires aussi. Mais son honnêteté foncière n’a pas fait école, et l’a distancié des senegalais qui n’ont pas compris la force du modèle , face à la dureté des lois non écrites de la survie individuelle, plus dure aux hommes que celles de l’élitisme universitaire et scolaire. C’est de cette lourde contradiction que devront se sortir les nouveaux successeurs, compte tenu de l’échec moral des prédécesseurs, qui se traduit par la faillite de l’aménagement. Haussmann a mis l’énergie de la spéculation au service de la métamorphose de Paris. Le modèle sénégalais reste à trouver….

    • C’est tout le travail du BAKKU qui commence à porter ses fruits mon cher belle contribution ouvrant le débat

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