Le ministre sénégalais de l’économie, des finances et du plan, M. Amadou Bâ, a appelé jeudi à Dakar, à une application dans l’administration publique, des ‘’pratiques vertueuses ayant fait recette dans le secteur privé’’.
Il présidait l’ouverture du premier Hackathon de l’Afrique de l’Ouest, organisé par la Direction générale des impôts et des domaines (DGID) du Sénégal en partenariat avec le Fonds monétaire international (FMI) sous le thème « l’innovation technologique au service de l’administration fiscale ».
Le Hackathon est un concept innovant qui combine « hacker » et « marathon » et fait référence à un parcours de réflexions visant à identifier des solutions innovantes qui, en tenant en compte des opportunités qu’offrent les nouvelles technologies, permettent de renforcer l’efficacité des systèmes de production d’une institution.
« Je suis convaincu que l’administration doit, conserver et consolider les vertus du service public. Elle doit également placer la satisfaction de l’usager du service public et la recherche de l’efficacité dans ses interventions au cœur de ses préoccupations », a laissé entendre M. Bâ.
Citant le président Macky Sall, lors du forum national de l’Administration sénégalaise en avril 2016, le ministre est d’avis que l’Administration doit être le point cardinal de toutes les stratégies porteuses de développement. Celui duquel partent toutes les dynamiques et celui vers lequel évidemment elles aboutissent.
Selon lui, le choix porté sur la DGID comme terrain d’expérimentation n’est pas fortuit. En ce sens qu’elle a toujours adopté une posture avant-gardiste en ce qui concerne l’adoption des approches managériales développées par les firmes privées. Ainsi, poursuit le ministre, la DGID a été l’une des premières administrations à opter pour une logique de contractualisation avec sa tutelle, adossée à une planification de ses actions.
Même si ces méthodes nouvelles ont permis à l’administration fiscale sénégalaise de faire des avancées fort appréciables en termes d’efficacité dans la collecte des recettes fiscales et non fiscales d’une part et d’amélioration des services aux usagers d’autre part, M. Bâ reste persuadé « qu’il nous faut encore aller plus loin dans la prise en charge des attentes légitimes des pouvoirs publics et des citoyens ».
Auteur: Apanews