Amadou Hott, ancien ministre de l’Economie, du plan et de la coopération du Sénégal est notre grand invité de l’économie. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M’Bida (Jeune Afrique), il dévoile son programme en vue de l’élection à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD). Aux côtés du Mauritanien Sidi Ould Tah, de la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala, du Zambien Samuel Munzele Maimbo et du Tchadien Mahamat Abbas Tolli, il fait partie des cinq candidats qui briguent la succession du Nigérian Akinwumi Adesina. Dans cet entretien, Amadou Hott livre ses recettes pour assurer un financement pérenne des économies africaines en s’appuyant davantage sur le secteur privé et la recherche de ressources propres. Il donne son sentiment sur la situation géopolitique internationale, le poids des Etats-Unis et de la Chine. Et il est interrogé sur la situation budgétaire du Sénégal au cœur d’une polémique sur l’état des comptes publics hérité de la présidence de Macky Sall.