Parmi les nombreux évènements milanais qui se déroulent cette semaine, à l’occasion du salon du meuble de Milan, hier déjà on pouvait découvrir, au showroom Nemo, 19 corso Monforte , une exposition : « La luce » dédiée aux luminaires dessinés par Le Corbusier et Charlotte Perriand.
On y découvre de nombreuses lampes d’origine, des documents et des dessins réalisés par les deux architectes et des photos d’époque.
Hier, nous avons eu la chance de pouvoir nous faire expliquer le travail des deux maîtres par Pernette Perriand-Barsac (la fille de Charlotte), Jacques Barsac son mari et la responsable de la fondation Le Corbusier.
Pendant plus de 50 années, Charlotte Perriand et Le Corbusier ont créé des luminaires pour « équiper » leurs constructions, fabriqués avec des éléments appartement au monde industriel. A l’époque, on ne parlait pas de design et encore moins de déco ! Les luminaires étaient conçus pour substituer la lumière du jour. C’est par soucis d’économie que certaines typologies de lampes ont été inventées comme « la Potence » de Charlotte Perriand, parce qu’à cette époque, (avant la guerre) on avait peu de moyens et on ne plaçait qu’une lampe dans son intérieur. Cette applique pivotante pouvait éclairer plusieurs ambiances : un bureau, et une table située derrière.
Cette exposition nous permet de découvrir également deux lampes que Nemo mettra en production prochainement: l’applique « la Roche » concue par Le Corbusier en 1925 et le lampadaire « Rio » de Charlotte Perriand.
« Reproduire les lampes de charlotte Perriand grâce à Nemo signifie faire revivre des créations d’une autre époque et les rendre accessibles à un grand nombre de personnes, ca signifie que des œuvres correctes, créées il y a 50 ou 70 ans répondent au besoin contemporain » Pernette Perriand Barsac
Et puis, on pouvait admirer de nouveau les reproductions très fidèles que Nemo édite depuis quelques années comme la lampe de Marseille, les appliques à volet pivotant, le projecteur 165…
« Rio » de Charlotte Perriand