C’est officiel, Donald Trump est président des Etats-Unis. Comme le veut la tradition, il a prêté serment, en compagnie de son vice-président, sur la Bible, avant de prononcer son premier discours dans ses habits de 45e président des Etats-Unis.
Une allocution sans aucune surprise, avec beaucoup de protectionnisme et de nationalisme. A noter toutefois que, contrairement aux discours de campagne, il a beaucoup moins utilisé la première personne du singulier.
“A partir de maintenant, c’est l’Amérique d’abord”
Le nouveau président a commencé par remettre le peuple au centre de sa mandature. “C’est une passation de pouvoir qui part de Washington pour revenir à vous, le peuple des Etats-Unis. Pendant trop longtemps, une petite élite de notre capitale a pu profiter des ors de la République, mais pas le peuple. Washington a prospéré, mais le peuple n’en a pas profité. (…) Le 20 janvier 2017 sera la date à laquelle le peuple a retrouvé le pouvoir dans cette nation.”
Donald Trump a ensuite développé l’un de ses sujets de prédilection, la grandeur de l’Amérique et le protectionnisme. “Pendant des décennies, nous avons enrichi l’industrie étrangère aux dépens de la nôtre. Nous avons défendu les frontières des autres tout en refusant de protéger les nôtres. L’une après l’autre, les usines ont fermé (…) sans penser aux Américains. Cette page appartient au passé. C’est une autre vision qui régira notre pays : ce sera l’Amérique d’abord.”
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“Acheter américain, embaucher américain”
“America first”, ‘l’Amérique d’abord”, un slogan largement répété par Donald Trump, qu’il a repris à John Mc Cain, sénateur républicain et candidat malheureux à la Maison Blanche en 2008. “Nous ramènerons nos jobs, nous rétablirons nos frontières ! Nous suivrons deux règles : acheter américain, embaucher américain !”. D
es promesses faites en accord avec son programme. “Nous rendrons l’Amérique forte à nouveau, nous rendrons l’Amérique riche à nouveau, nous rendrons l’Amérique fière à nouveau et oui, ensemble, nous allons rendre sa grandeur à l’Amérique.”
“Good job”
Egalement évoqué dans le discours, la lutte contre le terrorisme islamiste qu’il promet d’”éradiquer de la surface de la Terre”. Donald Trump a conclu en faisant la référence immanquable à la religion, “Que Dieu vous bénisse et bénisse l’Amérique”.
Un discours salué par un très sobre « good job » de Barack Obama, qui s’est ensuite engouffré, pour la dernière fois, dans l’hélicoptère présidentiel, en compagnie de sa femme.