En seize ans, Nadia Belaïd compte à son actif des extensions de maisons, des rénovations d’appartements ou de commerces et même la restructuration d’un centre culturel en Irlande. Un sacré palmarès quand on sait qu’elle a suivi une formation en commerce puis occupé de petits jobs avant que la fibre artistique ne la pousse vers l’architecture. Là, elle met les bouchées doubles. « Quand on vient d’un milieu ouvrier, on a l’impression de devoir en faire plus pour être à niveau. Mais ça m’a aidée pour la suite : il faut être tenace pour porter des projets de longue haleine dans un milieu masculin ! »
Débordante d’idées et d’énergie, elle intervient comme plasticienne lors d’ateliers avec des collégiens, des personnes handicapées… et s’essaie depuis peu au design. « Après une série d’assiettes polaires, je viens de créer des chaises-araignées. » Elle réalise aussi des papiers peints inspirés d’un projet commencé rue Servan, lors des Journées du patrimoine : « un habillage mural de mon agence avec des pièces en papier perforé qui a beaucoup plu aux habitants. »
source : Gre Mag