La prise de terre est un élément obligatoire et essentiel de toute installation électrique. Elle permet d’évacuer ce qu’on appelle les courants de défaut vers la terre et, dès lors, d’éviter l’électrocution si un appareil est mal isolé ou si une perte de puissance électrique a lieu pour x raison. Elle élimine également les champs électriques qui rayonnent des structures métalliques (bâtiments, appareils, machines, luminaires).
La prise de terre, une protection contre les électrocutions
En Belgique, le Règlement des installations domestiques électriques (RGIE) rend le raccordement à la terre obligatoire. Concrètement, la prise à a terre se présente sous la forme d’un conducteur métallique (câble, piquet, etc.) enfoui dans le sol. On y raccorde tous les éléments susceptibles de propager un potentiel dangereux. C’est-à-dire: les prises et points lumineux de l’installation électrique, mais également des canalisations et des parties métalliques de la maison (cuisinière, douche, etc.) qui peuvent accidentellement entrer en contact avec le courant électrique.
Par exemple, si le câble d’alimentation de votre machine à laver est dénudé et que les fils électriques entrent en contact avec la machine, vous pourriez être électrocuté en touchant la machine. Heureusement, en la branchant sur une prise de terre, vous faites passer directement le courant dans la terre et vous évitez tout danger.
Un sectionneur de terre, ou coupe-terre, est également obligatoire. Grâce à lui, on peut mesurer et vérifier la quantité d’électricité que la prise de terre laisse passer (la « résistance de dispersion »). En Belgique, elle ne doit pas dépasser 30 ohms.
Il ne faut pas confondre la prise de terre et les interrupteurs différentiels. Ces appareils sont des compléments de la prise de terre. Quand ils détectent une fuite vers la terre, ils coupent le circuit pour éviter les électrocutions.
source : Energuide